Ramon Lazkano Enno Poppe Luigi Dallapiccola
Lurralde, quatuor à cordes...
10 octobreoct.
Ramon Lazkano : Lurralde, quatuor à cordes ; Ezkil, pour guitare
Enno Poppe : Buch
commande de la Westdeutscher Rundfunk, du Festival d’Automne à Paris, du Festival Transit (Louvains), du Festival de Huddersfield
et du Quatuor Diotima avec le soutien de la DRAC Région Centre-Val de Loire
Luigi Dallapiccola : Goethe Lieder pour voix et trois clarinettes
Marion Tassou, soprano
Mathieu Steffanus, Benoît Savin, Manuel Metzger, clarinette
Caroline Delume, guitare
Quatuor Diotima
Coréalisation C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale, de la Fondation Ernst von Siemens pour la musique et de King’s Fountain
Avec le concours de la Sacem
France Musique enregistre ce concert.
Deux quatuors en création à Paris, écrits par des compositeurs qui se sont beaucoup interrogés sur cette formation, tant son histoire intimide :
Enno Poppe dédie son Buch (Livre) à la mémoire de Pierre Boulez. Il l’a composé en pensant au Livre pour quatuor pour lequel, après des années de confrontation et d’admiration, il recherche toujours la clé. « Buch n’est pas la clé, c’est plutôt la quête de cette clé et un signe de respect » (Enno Poppe).
Au sujet de Lurralde, quatuor composé en 2012, Ramon Lazkano écrit : « Le quatuor à cordes me fascine, comme beaucoup d’entre nous je pense ; c’est un instrument d’une époque précise qui répond à des contraintes musicales, techniques et sociales spécifiques, et qui se voit projeté comme un outil anachronique dans le XXe siècle. Et c’est justement cette poussière cumulée qui d’un coup révèle une potentialité inédite. » Ezkil (du basque Cloche) de Ramon Lazkano, écrit en 2002, modifie la guitare en l’accordant en quarts de tons et déploie ainsi des résonances inhabituelles et des harmoniques virtuoses.
Les Goethe Lieder de Luigi Dallapiccola (1904-1975) sont rares au concert, comme l’est la formation requise : une voix et trois clarinettes (en mi bémol, en si bémol et clarinette basse). En 1953, Luigi Dallapiccola a ouvert Le Livre de Suleika, l’un des douze livres du Divan occidental-oriental de Goethe, paru en 1819. Il y puise ces sept chants qu’il compose sur un mode dodécaphonique raffiné, libre, à son image, et traversés par une tension romantique.
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