Lucinda Childs Maguy Marin Anne Teresa De Keersmaeker
Trois Grandes Fugues
Ballet de l’Opéra de Lyon
Grande Fugue : Chorégraphie, Lucinda Childs
Assistante, Caitlin Scranton
Musique, Beethoven, Die Grosse Fuge op.133
Scénographie, lumière et costumes, Dominique Drillot
Pièce pour 12 danseurs
Spectacle créé par le Ballet de l’Opéra de Lyon le 17 novembre 2016
Die Grosse Fuge : Chorégraphie, Anne Teresa De Keersmaeker
Musique, Beethoven, Die Grosse Fuge op.133
Mise en scène, Jean-Luc Ducourt
Décors et lumière, Jan Joris Lamers
Costumes, Rosas
Chef costumière Rosas, Heide Vanderieck
Analyse musicale, Georges-Elie Octors
Direction des répétitions, Jakub Truszkowski, Mark Lorimer, Clinton Stringer
Conseil technique reprise, Simo Reynders
Pièce pour 8 danseurs // Spectacle créé par la compagnie Rosas en 1992 aux Halles de Schaerbeek – Pièce entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon le 12 février 2006
Grosse Fugue : Chorégraphie, Maguy Marin
Musique, Beethoven, Die Grosse Fuge op.133
Costumes, Chantal Cloupet
Lumière, François Renard
Pièce pour 4 danseuses
Spectacle créé par la Compagnie Maguy Marin le 17 mars 2001 à l’Espace Jean Poperen de Meyzieu – Pièce entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon le 12 février 2006
Coréalisation Maison des Arts Créteil ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à la Maison des Arts Créteil
Coréalisation Nanterre-Amandiers, centre dramatique national ; Festival d’Automne à Paris pour les représentations à Nanterre-Amandiers, centre dramatique national
Avec le soutien de l’Adami
En partenariat avec France Inter
Le Ballet de l’Opéra de Lyon propose de mettre en résonance trois œuvres de son répertoire – toutes trois composées sur la Grande Fugue op.133 de Beethoven et signées par trois chorégraphes majeures de notre temps : Anne Teresa De Keersmaeker, Maguy Marin et Lucinda Childs. Comment chacune s’empare-t-elle de ce tourbillon de cordes, dans lequel Beethoven pousse l’art du contrepoint à son point d’intensité maximale ? Au travers de la même partition musicale, des mêmes notes, ce sont autant de constructions physiques, de rapports entre les corps, de relations d’unisson ou de décalage au rythme et à la mélodie qui se dévoilent, marquant la signature intime de ces chorégraphes. Anne Teresa De Keersmaeker est la première, en 1992, à s’attaquer à ce monument de la musique instrumentale. Elle signe sur la musique de Beethoven une pièce austère, avec le désir « d’écrire un vocabulaire masculin, non-classique et sexué » marqué par le motif de la chute. Le rapport de Maguy Marin à la « grande musique » est empreint de liberté et de fantaisie. Avec le regard décalé qui la caractérise, elle a confronté les tonalités sombres de la Grande Fugue à un quatuor de femmes vêtues de rouge ; dans un bouillonnement effervescent, les corps marquent la mesure, bondissent, s’effondrent, se redressent ou se désarticulent. Dans une sorte de chronologie inversée, c’est Lucinda Childs qui ferme le cortège avec cette dernière Grande Fugue pour douze danseurs répartis en six couples, créée spécialement pour le Ballet de l’Opéra de Lyon. Pionnière des relations entre danse et musique – dont la rigueur minimaliste a marqué les premières pièces de Anne Teresa De Keersmaeker sur la musique de Steve Reich – , Lucinda Childs démontre, près de trente-six ans après Dance, qu’elle n’a rien perdu de sa force d’invention.
Parallèlement à ce programme : Le 10 décembre, le Centre National de la Danse invite le Ballet de l’Opéra de Lyon à venir occuper ses lieux. Découvrez l’un des plus prestigieux ballets d’Europe à travers des ateliers, projections, extraits de répertoire et performances.http://www.cnd.fr/automne2016/la_fabrique
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