Lucinda Childs
Lucinda Childs, Nothing personal 1963-1989
Exposition
Commissariat, Lou Forster
Scénographie, David Dubois
Création sonore, Sébastien Roux
Production et réalisation CND Centre national de la danse ; Galerie Thaddaeus Ropac ; Le O // Avec le Festival d’Automne à Paris //
En partenariat avec France Inter
Lucinda Childs, Nothing personal présente pour la première fois les archives de la chorégraphe américaine. À l’occasion de la donation d’un fonds exceptionnel au CND Centre national de la danse, le CND s’associe à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin pour présenter une exposition monographique de l’artiste qui réunit le travail graphique de Lucinda Childs (partitions chorégraphiques, dessins, schémas), ainsi que des documents inédits réalisés par les artistes avec lesquels elle a collaboré, notamment Sol LeWitt, Babette Mangolte, Robert Mapplethorpe et Robert Wilson. L’ensemble des éléments exposés tente de faire découvrir l’invention formelle d’une danse qui, selon la chorégraphe, « n’a rien de personnel ».
L’exposition se déploie sur deux sites dans la ville de Pantin. Au CND Centre national de la danse, elle détaille la manière dont la danse transforme les lieux qu’elle occupe. Un ensemble de documents retrace le parcours de Lucinda Childs au Judson Dance Theater dans les années 1960 et le passage des espaces alternatifs new-yorkais au théâtre qu’elle investit au début des années 1980 avec des dispositifs optiques qui mêlent danse et image.
À la Galerie Thaddaeus Ropac, se donnent à lire les pratiques graphiques de Lucinda Childs et de Sol LeWitt. Leur développement parallèle au cours des années 1970 conduit les deux artistes à collaborer à la création de Dance (1979), pièce emblématique de la chorégraphe, sur une musique de Philip Glass. Le motif de l’arc-de-cercle dans les notations chorégraphiques sera confronté au Wall-Drawing #357 de Sol LeWitt qui se déploiera sur les murs de la galerie. La réalisation et l’effacement de ce dessin mural se feront en présence du public.
Programmes associés :
Réalisation du dessin mural #357 de Sol LeWitt
Galerie Thaddaeus Ropac / 24 septembre de 10h à 19h – accès libre
Sol LeWitt et au-delà – quand arts visuels et danse contemporaine se rencontrent
Rencontre avec Lucinda Childs et Robert Storr
Columbia Global Centers | Europe / 6 octobre 19h – accès libre sur réservation à rsvp@artsarena.org
Lucinda Childs, Sol LeWitt : parcours croisés
Rencontre avec Lucinda Childs, Béatrice Gross et Lou Forster
Galerie Thaddaeus Ropac / Pantin / 18 novembre 18h30 – accès libre
Lucinda Childs s’entretiendra avec Béatrice Gross, critique d’art, et Lou Foster, commissaire de l’exposition.
Cet échange sera l’occasion de revenir sur la collaboration exceptionnelle de ces deux artistes qui a vu naître Dance (1979), l’une des pièces chorégraphiques les plus importantes du 20ème siècle, sur une musique de Philip Glass.
Les diagrammes et dessins préparatoires de Lucinda Childs présentés dans l’exposition entrent en résonance avec les « wall drawings » de Sol LeWitt et avec le story-board de l’unique film de l'artiste.
Une journée avec Lucinda Childs
Conférences, rencontre, performances et concert
CND Centre national de la danse / 19 novembre – accès libre sur réservation en ligne
Découvrez le programme détaillé de cette journée
Lucinda Childs : un pas de côté
les séances / Nouvelle cinémathèque de la danse
CND Centre national de la danse / 8 – 10 décembre – Gratuit pour les abonnés du Festival d’automne à Paris et les adhérents CND
information et réservation sur www.cnd.fr, www.ropac.net, www.artsarena.org
Dans le même lieu
Radouan Mriziga Atlas/The Mountain
Avec Atlas/The Mountain, le chorégraphe marocain Radouan Mriziga transforme son corps en catalyseur des énergies et des traditions issues des montagnes de l’Atlas, dans un solo en forme de rituel, traversé par des figures polymorphes et des rythmes envoûtants.
Latifa Laâbissi, Antonia Baehr Cavaliers impurs Dans une installation visuelle de Nadia Lauro
Après Consul et Meshie, Latifa Laâbissi et Antonia Baehr ont conçu un duo comme une série de séquences hétéroclites, tissées ensemble par le fil de l’impur, de l’hybridation et du collage. Mélangeant leurs vocabulaires respectifs – le rapport à l’expressivité du visage, au travestissement des genres, des registres, Laâbissi et Baehr entrelacent leurs univers au fil de numéros qui dynamitent les codes chorégraphiques et brouillent les pistes.
Elsa Dorlin Travailler la violence #4
Comment travailler la violence ? Comment la mettre en perspective, en scène et en récit ? Comment la mettre en pièces ? Durant ces deux journées de rencontres, proposées par la philosophe Elsa Dorlin, il s’agit de mettre à jour ce que nous apprennent les critiques de la violence et de faire l’inventaire des armes amassées.