Lia Rodrigues
Para que o céu nao caia
4 – 12 novembrenov.
[Pour que le ciel ne tombe pas]
Création, Lia Rodrigues
Pièce dansée et créée en étroite collaboration avec Amalia Lima, Leonardo Nunes, Gabriele Nascimento, Francisco Thiago Cavalcanti, Clara Castro, Clara Cavalcante, Dora Selva, Felipe Vian, Glaciel Farias, Luana Bezerra, Thiago de Souza, avec la participation de Francisca Pinto
Dramaturgie, Silvia Soter
Création lumières, Nicolas Boudier
Collaboration artistique et images, Sammi Landweer
Assistante chorégraphie, Amalia Lima
Production Lia Rodrigues
Coproduction HELLERAU – European Center for the Arts Dresden ; Kampnagel (Hambourg) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Künstlerhaus Mousonturm (Francfort-sur-le-Main) ; tanzhaus nrw (Düsseldorf) ; Festival Montpellier Danse 2016 ; Prefeitura da Cidade do Rio de Janeiro/Secretaria Municipal de Cultura programa Cultura Viva ; Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Le CENTQUATRE-PARIS ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Redes da Maré, fondée par la German Federal Cultural Foundation
Avec le soutien de l’Onda - Office national de diffusion artistique
Spectacle créé le 19 mai 2016 à HELLERAU – European Center for the Arts Dresden
Après y avoir présenté Pororoca (2009), Piracema (2011) et Pindorama (2013), la danseuse et chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues revient au Festival d’Automne à Paris avec une nouvelle création : Para que o céu nao caia (Pour que le ciel ne tombe pas). Une de ses inspirations pour imaginer ce spectacle a été le témoignage rare de Davi Kopenawa, chaman du peuple Yanomami, une tribu indienne du cœur de la forêt amazonienne. Dans son ouvrage La Chute du ciel, Bruce Albert retranscrit des propos forts et percutants, notamment ceux de Davi Kopenawa expliquant comment sa tribu a été confrontée à une série de catastrophes, dont un génocide. Et comment elle a donc été contrainte de réinventer son propre ciel. Une situation qui fait écho à ce qui se passe actuellement dans le monde : démocraties en danger, montée des extrémismes religieux et des radicalités… Lia Rodrigues et ses danseurs sont également allés à la rencontre des habitants de la favela de Maré, l’une des plus importantes du pays, située au Nord de Rio. C’est dans ces zones totalement délaissées par le pouvoir public que s’est d’ailleurs installée la compagnie. Les artistes ont recueilli les témoignages de plusieurs personnes de cette favela – enfants, mères de famille... Cette « matière première » associée aux lectures de Lia Rodrigues ont donné naissance à ce spectacle. Créé au Brésil, Para que o céu nao caia a été joué en Allemagne avant d’être présenté au Festival Montpellier Danse puis au Festival d’Automne.
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