François Chaignaud Cecilia Bengolea
DFS
Conception, Cecilia Bengolea, François Chaignaud
Collaboration chorégraphique, Damion BG Dancer, Joan Mendy
Interprétation, Cecilia Bengolea, Damion BG Dancer, François Chaignaud, Valeria Lanzara, Joan Mendy, Erika Miyauchi, Shihya Peng
Chefs de chant, Cécile Banquey, Baptiste Chopin, Alix Debaecker, Eugénie de Mey, Marie Picaut, Celia Stroom
Régie générale et lumières, Jean-Marc Ségalen
Vidéo, Guilhem Comaills (avec la participation de Giddy Elite Team)
Son, Clément Bernerd
Costumes – Conception, Cecilia Bengolea, François Chaignaud – Réalisation : Méryl Coster, France Lorenzi
Production déléguée Vlovajob Pru // Coproduction Bonlieu Scène nationale d’Annecy ; L’échangeur – CDC Picardie ; Biennale de la Danse – Biennale de Lyon ; deSingel (Anvers) ; Salder’s Wells Theater – London’s Dance House ; CCN Centre chorégraphique national de Grenoble ; Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de l’Institut Français Paris (2014 et 2015), FIACRE (Fonds d’Innovation Artistique et Culturelle en Rhône-Alpes), Ménagerie de verre Paris - Studiolab, CND Centre National de la Danse Pantin - accueil en résidence.
Spectacle créé le 12 septembre 2016 à La Bâtie-Festival de Genève
Quel est le point commun entre le Dancehall jamaïcain, des chants traditionnels de Géorgie et la danse sur pointe ? François Chaignaud et Cecilia Bengolea raffolent des associations insolites. Depuis 2005, ils sollicitent les cultures et techniques du corps les plus variées. Des danses de l’entre-deux-guerres en sylphides modernes, du ballet classique aux danses urbaines, les matériaux qu’ils récoltent avec un appétit inépuisable dialoguent joyeusement sur scène.
Cette création s’inscrit dans le prolongement d’une aventure unique : en 2015, François Chaignaud et Cecilia Bengolea ont fait partie des tout premiers chorégraphes invités à créer pour le Tanztheater Wuppertal depuis la mort de Pina Bausch. Sous leur direction, la troupe devient chorale, rappe, apprend d’une chorégraphe jamaïcaine, et l’air de fête que The Lighters’ Dancehall Polyphony rend à la scène de Pina est salué par la critique internationale.
Avec trois danseuses polyvalentes, ils reprennent le fil du travail entrepris en Allemagne. Tandis que François Chaignaud explore les chants polyphoniques traditionnels géorgiens et médiévaux, Cecilia Bengolea est nourrie par ses séjours en Jamaïque. Le Dancehall, né il y a un demi-siècle et influencé par le reggae, y est à la fois technique et exutoire subversif. À la croisée des formes, les deux chorégraphes se retrouvent pour fondre chant et danse en une seule écriture hétéroclite – un défi profondément humaniste, relevé avec humour.
À voir aussi
François Chaignaud, Geoffroy Jourdain In absentia
Après t u m u l u s, François Chaignaud et Geoffroy Jourdain poursuivent leur exploration des chants funéraires de la Renaissance, en plaçant le public au centre de l’expérience. Dans cette proximité, les moindres signes – souffles, sueur, mouvements – deviennent matières sensorielles où le céleste et le terrestre s’entrelacent.
François Chaignaud Petites joueuses
Pour la troisième année consécutive, le Festival d’Automne poursuit son partenariat avec le Musée du Louvre, développant ensemble une collection de performances contemporaines inédites dédiées au musée et à ses œuvres. À l’occasion de l’exposition « Figures du fou. Du Moyen âge aux romantiques », qui explore la valeur subversive de l’insensé dans la société médiévale, le danseur et chorégraphe François Chaignaud présente Petites joueuses, une pièce en forme de parcours immersif et continu dans le Louvre médiéval ou des créatures mutantes et résonnantes investissent ses fortifications, et forment un troublant carnaval.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Mohamed El Khatib La vie secrète des vieux
Amoureux du théâtre documentaire, Mohamed El Khatib s’empare d’un sujet de choix et de l’ombre : la vie sentimentale et érotique des « vieux ». Cousue d’audace et de tendresse, sa nouvelle pièce prend le contrepied des connotations qui collent à la peau de la vieillesse, en la percevant sous l’angle du désir.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.
Talents Adami Théâtre, Mohamed El Khatib Stand-up
Tonnerre d’applaudissements ou vent glacial ? Selon Mohamed El Khatib, ce risque auquel se frotte le stand-up l’érige en art théâtral à part entière. Écrin des expressions les plus libres, il fraye la voie d’un rire transgressif, dans un espace cathartique et rassembleur.