DE KOE

Le Relèvement de l’Occident : BlancRougeNoir

Archive 2016
Théâtre de la Bastille
6 – 17 décembredéc.

Texte, mise en scène et conception, Natali Broods, Willem de Wolf et Peter Van den Eede
Avec Natali Broods, Willem de Wolf et Peter Van den Eede
Traduction française et coaching linguistique, Martine Bom
Création lumières, Bram De Vreese
Création son, Pol Geusens
Technique, Bram De Vreese et Pol Geusens

 

Production De KOE // Coproduction de la version française Théâtre Garonne (Toulouse) ; Théâtre de Nîmes – scène conventionnée pour la danse contemporaine ; Théâtre du Bois de l’Aune (Aix-en-Provence) ; Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ; Festival d’Automne à Paris  // Production déléguée de la version française et de sa tournée, Théâtre Garonne (Toulouse) // Un projet House on Fire
Version française créée le 12 mai 2016 au Théâtre Garonne (Toulouse)

La compagnie De KOE est de retour avec une trilogie débordante de vie et d’énergie, une plongée dans l’histoire de la condition humaine, une fresque au long cours pour mieux disséquer nos cœurs et nos âmes. Trois paysages, trois symphonies, trois couleurs pour nous raconter le parcours accidenté mais joyeux des hommes. Au commencement, la virginité du Blanc : c’est un monde sans heurt, immaculé, où la paix règne dans une douce béatitude. Mais le spectateur ne peut se reposer sur ces illusions. Très vite le Rouge fait exploser les contours du paradis. Car l’homme, pétri d’hybris, cherche sans cesse à dépasser ses limites vers « plus de vie et de mort ». Ce qui s’ouvre à lui est une nouvelle étape, teintée d’obscurité. Noir, dernier volet de la trilogie, ferme les portes pour mieux les ouvrir vers l’infini.
De KOE invite le spectateur à observer l’être humain dans ses recoins les plus intimes. Et les méandres de l’homme se mêlent bien sûr à une réflexion sur notre temps. La compagnie sonde le désenchantement de notre époque et annonce avec humour que, grâce à eux, « tout va s’arranger ! ». Un pessimisme jamais cynique, plutôt joyeux et libérateur émerge du Relèvement de l’Occident : BlancRougeNoir. Comme chez leurs amis du collectif tg STAN, la scène devient le lieu de la vie et d’une expérience communautaire avec la salle. Le théâtre accueille notre désarroi pour mieux en jouer et tracer les lignes d’une échappée collective.