Trajal Harrell

The Ghost of Montpellier Meets the Samurai

Archive 2015
Centre Pompidou
14 – 17 octobreoct.
1/3

Chorégraphie, Trajal Harrell
Avec Trajal Harrell, Thibault Lac, Perle Palombe, Stephen Thompson, Christina Vasileiou, Ondrej Vidlar, et en alternance Camille Duriff Bonis, Wei Ming Pak
Lumière, Stéfane Perraud
Scénographie, Erik Flatmo
Son,Trajal Harrell
Costumes, Trajal Harrell et les interprètes
Dramaturgie, Gérard Mayen

Coproduction Festival Montpellier Danse ; Festival d’Automne à Paris ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Hau Hebbel am Ufer (Berlin) ; théâtre Garonne – Scène européenne (Toulouse) ; Walker Arts Center-Minneapolis ; New York Live Arts ; King’s Fountain // Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de French-US Exchange in Dance, Creative Capital, the New England Foundation for the Arts’ National Dance Project, the Doris Duke Charitable Foundation, the Andrew W. Mellon Foundation, the National Endowment for the Arts
Spectacle créé le 25 juin 2015 au Festival Montpellier Danse

« Le fantôme de Montpellier rencontre le Samouraï ». Ce pourrait être le nom d’une légende japonaise, le titre d’un film de kung-fu, ou celui d’une pièce de Trajal Harrell…
Chez le chorégraphe de la série Twenty Looks or Paris is Burning at The Judson Church – relecture croisée de la danse postmoderne et du voguing qui se décline en différentes tailles de (S) à (XL) – l’histoire de la danse, les constructions mythiques, la culture pop, l’énergie et le trouble des genres propres au voguing se télescopent comme autant d’ingrédients explosifs projetés sur la scène. Le fantôme de cette création, c’est celui de Dominique Bagouet, chorégraphe disparu en 1992, dont les pièces comme So Schnell ont remodelé le paysage de la danse française.
Le samouraï, c’est Tatsumi Hijikata, l’un des fondateurs du Butoh, cette « danse des ténèbres » aux contrastes violents née du choc entre la tradition théâtrale japonaise et la danse expressionniste allemande. Entre les deux, à leurs côtés, Ellen Stewart – fondatrice du théâtre d’avant-garde LaMama à New York.
À rebours de l’hagiographie, Trajal Harrell se saisit de ces vies comme de figures quasi-légendaires afin d’interroger les enjeux de la création : « pourquoi existe-t-il de l’art ? Qu’est-ce qui pousse certains individus à investir toute leur énergie dans leurs œuvres ? » Se faisant, il délivre une relecture paradoxale des relations entre cultures chorégraphiques, faites de rebonds, de malentendus, de va-et-vient d’un continent, d’une scène à une autre. Au fil de chansons, de bribes de dialogues, de danses survoltées, il distille ces « biographèmes » chorégraphiques – se servant du prisme du voguing comme moteur pour propulser les désirs, les zones d’ombre, la passion de ces artistes qui ont tout donné pour l’art.

Et aussi :

le 17 octobre 2015,  14h
Entrée libre
Mona Bismarck American Center
34 avenue de New York - 75116 Paris
Les places à ces évènements sont limitées. Pour réserver les vôtres : rsvp@monabismarck.org

Artist Talk: Trajal Harrell
Avec The Ghost of Montpellier Meets the Samurai, le chorégraphe américain Trajal Harrell explore les questions cruciales au coeur de la création artistique avec des figures légendaires de la danse contemporaine: Dominique Bagouet (le fantôme) et Tatsumi Hijikata (le samouraï). Dans une discussion au Mona Bismarck American Center, Trajal Harrell parlera des fils conducteurs de son oeuvre.

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