tg STAN, de KOE Dood Paard, Maatschappij Discordia
Onomatopée
6 – 8 octobreoct.
14 – 15 octobreoct.
19 octobreoct. – 6 novembrenov.
Un projet de tg STAN, De KOE, Dood Paard, Maatschappij Discordia
De et avec Gillis Biesheuvel, Damiaan De Schrijver, Willem de Wolf, Peter Van den Eede, Matthias de Koning
Traduction en français, Martine Bom ; traduction en anglais, Paul Evans ; traduction en allemand, Christine Bais
Coproduction tg STAN ; De KOE ; Dood Paard ; Maatschappij Discordia
Coréalisation Théâtre de la Bastille ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’ONDA
Première de la version française le 26 février 2014 au théâtre Garonne – Scène européenne (Toulouse)
En partenariat avec France Culture
Une banderole surplombe le plateau, affichant un manifeste aussi bavard que bancal : « L’élan spontané a disparu de l’environnement néolibéral que la société est (après tout) devenue à présent. » Un slogan dont le sens importe peut-être moins que la fonction d’interpellation. L’énigme s’accentue ou s’estompe, selon les tempéraments, à mesure que dure le silence qui inaugure Onomatopée.
Cinq garçons de café se retrouvent dans une arrière-salle, comme en coulisse après avoir tenu leur rôle. Ils engagent bientôt une conversation, pour le moins triviale, sur les vertus du sucre, de la menthe et de l’eau. Onomatopée aurait pu ne compter aucun mot. C’était en tout cas le projet de Damiaan De Schrijver, de la compagnie tg STAN, lorsqu’il a proposé à ses camarades des compagnies De KOE, Dood Paard et Maatschappij
Discordia une nouvelle expérience de « polycoproduction ». C’est ainsi qu’il décrit les projets partagés avec des acteurs issus de différents horizons comme, en 2001, Du serment de l’écrivain du roi et de Diderot.
C’est en jouant cette pièce à Toulouse qu’il a découvert un dictionnaire des onomatopées qui constitue la matière ou plutôt le prétexte du présent spectacle. Des mots, il y en a finalement beaucoup, probablement trop. Mais ils sont moins les véhicules d’une pensée ou d’une narration que des objets concrets, utilisés pour leurs qualités relationnelles, sonores, expressives. De l’indolence d’une conversation sur la pluie et le beau temps jusqu’à des éructations et des cris d’animaux : la langue devient la matière d’une œuvre plastique et poétique inédite, alternant Dada, zoo et chaos.
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