Jean-François Sivadier

Talents Adami Paroles d’acteurs / Portrait de « famille »

d’après Sophocle, Eschyle, Euripide, Sénèque, Shakespeare…

Archive 2015
Atelier de Paris – Centre de développement chorégraphique national
10 – 14 novembrenov.
1/3

Atelier dirigé par Jean-François Sivadier
Avec Marc Arnaud, Vincent Guédon, et les comédiens sélectionnés dans le cadre du dispositif Paroles d’acteurs 2015, Juliette Allain, Dali Benssalah, Leslie Bouchet, Geoffrey Dahm, Pauline Huruguen, Constance Larrieu, Thomas Lonchampt, Emma Pluyaut-Biwer, Julien Romelard, Samy Zerrouki
Assistant mise en scène, Rachid Zanouda
Collaboration artistique, Johanne Saunier
Éclairagiste, Jean-Jacques Beaudoin

Coproduction Association artistique de l’Adami ; Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec le CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson
Avec le soutien du Théâtre National de Bretagne

Nouvelle édition de Paroles d’acteurs, nouvelle rencontre entre une jeune génération d’acteurs et un metteur en scène expérimenté. C’est au tour de Jean-François Sivadier de se confronter à l’exercice et de transmettre son art et sa pratique à de jeunes comédiens. Il s’est tourné vers le mythe des Atrides, sous la plume de différents auteurs (Sophocle, Euripide, Eschyle) pour offrir aux acteurs une langue puissante, organique, archaïque, au-delà de tout référent quotidien. 
Un théâtre épique, politique, poétique, un théâtre où la parole crée l’action, où les idées ont un corps et où les enjeux considérables offrent une inépuisable matière à jouer. Le « théâtre des Atrides » est l’occasion de se confronter à une galerie de portraits, de figures démesurées, emportés par un mouvement qui les dépasse, prisonniers de leur naissance, des crimes de leurs ancêtres, pieds et poings liés à ce qu’ils appellent leur destin et qui n’est que la déclinaison du bon vouloir des Dieux. Des êtres constamment occupés à analyser l’emprise dont ils sont l’objet, à ressasser la faute originelle, à justifier leurs actes, à se réinventer une légitimité aux yeux du peuple, à redéfinir leur identité dans un monde où, jusqu’à nouvel ordre, le sang appelle le sang. Pour le metteur en scène, l’enjeu ici – travailler avec une dizaine de jeunes acteurs – est de s’inventer un vocabulaire commun pour se confronter, le plus généreusement possible, et avec les moyens du bord, à ces histoires impossibles, ce sujet dont on ne pourra jamais vraiment faire le tour et de construire une aventure de quatre semaines qui soit l’objet d’une vraie rencontre et qui permette à chacun de grandir un peu.