Daria Deflorian Antonio Tagliarini
Ce ne andiamo per non darvi altre preoccupazioni
18 – 27 septembresept.
Un spectacle de Daria Deflorian et Antonio Tagliarini
inspiré par une image du roman de Pétros Márkaris Le Justicier d’Athènes
Avec Daria Deflorian, Monica Piseddu, Antonio Tagliarini, Valentino Villa
Collaboration au projet, Monica Piseddu, Valentino Villa
Lumière, Gianni Staropoli
Décor, Marina Haas
Production A.D.
Coproduction Teatro di Roma ; Festival Romaeuropa ; 369 gradi
Avec la collaboration du Festival Castel dei Mondi // Résidence artistique Centrale Fies, Olinda, Angelo Mai Altrove Occupato, Percorsi Rialto Teatro, Furio Camillo, Carrozzerie n.o.t
Coréalisation La Colline – théâtre national ; Festival d’Automne à Paris
Spectacle créé en novembre 2013 au Festival Romaeuropa
Avec Reality (Réalité) et Ce ne andiamo per non darvi altre preoccupazioni (Nous partons pour ne plus vous donner de soucis), Daria Deflorian et Antonio Tagliarini composent deux séries de variations graves et enjouées sur des vies minuscules broyées par des systèmes socio-politiques hostiles.
Pour les unes, ils ont puisé dans la litanie de faits collectés sur des carnets d’écolier durant cinquante ans par la Polonaise Janina Turek ; pour les autres, dans la lettre d’adieu à la société et au monde de quatre retraitées grecques inventées par le romancier Pétros Márkaris. Dans leur élan généreux, les metteurs en scène-auteurs-acteurs ne donnent à entendre les faits – réels et fictifs – que parce qu’ils rétablissent les humbles dans leur dignité.
La soi-disant grande Histoire – celle de la Pologne communiste ou de la Grèce ruinée –, sort éclairée par leur geste, par l’écriture de leur propre vie et la signature de leur propre mort. Daria Deflorian et Antonio Tagliarini pratiquent avec Janina Turek et les quatre retraitées grecques une forme de dialogue parlé-dansé sans cesse remis à jour, un jeu ouvert où le personnage n’est pas contenu dans un seul corps, mais dans les fragments des récits qui le dessinent. Ils offrent ainsi à l’histoire les rebondissements physiques et narratifs incessants, propres à éveiller avec le plaisir, l’idée qu’il y a là quelque chose d’une morale à saisir, comme dans les fables.
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