Young Jean Lee

STRAIGHT WHITE MEN

Archive 2014
Théâtre
1/4

Texte et mise en scène, Young Jean Lee
Produit par Aaron Rosenblum
Avec Scott Shepherd, Pete Simpson, Austin Pendleton, James Stanley
Collaboration mise en scène, Emilyn Kowaleski
Scénographie, David Evans Morris
Costumes, Enver Chakartash
Lumière, Chris Kuhl
Son, Chris Giarmo, Jamie McElhinney
Chorégraphie, Faye Driscoll
Dramaturgie, Mike Farry
Producteur associé, Matthew Kagen
Production et régisseur général, Chloë Brown
Directeur technique, Nathan Lemoine
Assistant régisseur général, Stephanie Byrnes Harrell
Accessoires, Elizabeth Sargent
Collaboration dramaturgie, Eric Shethar
Assistants mise en scène, Braulio Cruz, Kaela Garvin, Julia Mounsey, Zachary Segel
Assistant scénographie, Cate McCrea
Doublures, Zachary Segel, Gerrit Thurston
Traduction en français, Jean-Luc Defromont

Young Jean Lee’s Theater Company :
Directrice artistique, Young Jean Lee
Producteur, Aaron Rosenblum
Producteur associé, Matthew Kagen
Directrice associée, Emilyn Kowaleski

Production Young Jean Lee’s Theater Company // Coproduction Wexner Center for the Arts at Ohio State University ; Center Theater Group (Los Angeles) ; Steirischer Herbst Festival (Graz) ; Public Theater (New York) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de the Doris Duke Performing Artists Awards program, the New England Foundation for the Arts’ National Theater Project, principalement financé par The Andrew W. Mellon Foundation, the MAP Fund, soutenu par the Doris Duke Charitable Foundation et the Andrew W. Mellon Foundation, the National Endowment for the Arts et the New York State Council on the Arts, a state agency. // Avec le soutien de l’ONDA
Spectacle créé le 10 avril 2014 au Wexner Center for the Arts, à Colombus, Ohio

Que se passe-t-il lorsque l’on perd le plus grand des privilèges : celui d’oublier que l’on est privilégié ? Cette question inattendue est le point de départ de STRAIGHT WHITE MEN, qui aborde cette figure de l’homme blanc hétérosexuel devenue la « voix par défaut » de nos sociétés occidentales. Comme un écho lointain à Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, qui explorait les conflits moraux d’une famille de la classe moyenne blanche dans l’Amérique de l’après-guerre, STRAIGHT WHITE MEN met en scène une famille ordinaire composée d’un père et de ses trois fils déjà adultes. Alors que l’un d’eux remet en question sa position et s’oppose aux attentes de sa famille, ce sont les valeurs dominantes des sociétés néolibérales contemporaines qui sont interrogées – et notamment leur tendance à faire de la réussite personnelle un objectif universel, de l’individualisme une morale, du soi une entité à modeler et à construire…
À l’image de son héros moyen, la pièce de Young Jean Lee adopte certains codes théâtraux conventionnels pour en faire ressentir toute l’étrangeté et l’artificialité. Pour cette metteure en scène et dramaturge d’origine coréenne, figure centrale de la scène théâtrale new-yorkaise, il s’agit également de poser la question de l’identité sous toutes ses formes – qu’elle soit ethnique, sociale ou sexuelle – dans une société qui ne cesse de l’exalter sans pour autant en penser les contradictions ni définir les conditions d’un véritable vivre ensemble.

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