William Forsythe
Limb’s Theorem Ballet de l’Opéra de Lyon
4 – 6 septembresept.
4 – 6 décembredéc.
Chorégraphie et costumes, William Forsythe
Musique, Thom Willems
Scénographie, Michael Simon (1re et 3e parties) et William Forsythe (2e partie : Enemy in the Figure)
Lumière, William Forsythe et Michael Simon
Répétitions, Stefanie Arndt, Thomas McManus, Christopher Roman
Pièce pour 27 danseurs
Coréalisation Théâtre du Châtelet ; Festival d’Automne à Paris (pour les représentations du 4 au 6 septembre) // Coréalisation Maison des Arts Créteil ; Festival d’Automne à Paris (pour les représentations du 4 au 6 décembre) // Spectacle créé par le Ballet de Francfort en 1990, entré au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon le 15 septembre 2005
En partenariat avec France Inter
Créée en 1990 pour le Ballet de Francfort, Limb’s Theorem est l’une des pièces phares de William Forsythe, composée en trois parties. La seconde, Enemy in the Figure – dont le chorégraphe signe également la lumière, les décors et les costumes –, est régulièrement présentée indépendamment des autres. Flamboyant exercice de style sur la lumière, qui réfracte et grossit l’ombre des danseurs sur un panneau de bois posé au centre du plateau, tandis qu’une corde blanche manipulée par les interprètes se faufile entre eux et capte le regard. Dans les deux autres parties, Michael Simon signe la scénographie et place les danseurs, tels des insectes, sur un plateau surmonté d’un vaste plan incliné qui tourne sur lui-même, dans une révolution copernicienne intensifiée par la musique aux rythmes saccadés de Thom Willems. Paroxysmes de bruits, courses accélérées et tourbillons des danseurs accentués par des costumes à franges : la machine infernale est en marche et se fait la démonstration implacable de la conviction du chorégraphe : « Seule l’écriture du classique date, le vocabulaire, quant à lui, ne sera jamais vieux. » Il est vrai qu’il applique à la danse la méthode des mathématiques qui autorise toutes les combinaisons possibles et quelques règles de géométrie qui lui permettent de sortir du plan sur lequel sont fixées toutes les positions classiques du corps pour les faire rayonner dans l’espace.
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