Sylvain Creuzevault
Le Capital et son Singe
d’après Le Capital de Karl Marx
5 septembresept. – 12 octobreoct.
5 – 6 novembrenov.
Mise en scène, Sylvain Creuzevault
Avec Vincent Arot, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Pierre Devérines, Lionel Dray, Arthur Igual, Clémence Jeanguillaume, Léo-Antonin Lutinier, Frédéric Noaille, Amandine Pudlo, Sylvain Sounier, Julien Villa, Noémie Zurletti
Lumière, Vyara Stefanova, Nathalie Perrier
Scénographie, Julia Kravtsova
Costumes, Pauline Kieffer, Camille Pénager
Masques, Loïc Nébréda
Régie générale, Michael Schaller
Production et diffusion, Élodie Régibier
Production Le Singe // Coproduction Nouveau Théâtre d’Angers – centre dramatique national Pays de la Loire ; Comédie de Valence – centre dramatique national Drôme Ardèche ; La Criée – théâtre national de Marseille ; Le Parvis – scène nationale Tarbes Pyrénées ; Printemps des comédiens ; MC2 Grenoble ; La Filature – scène nationale de Mulhouse ; L’Archipel – scène nationale de Perpignan ; Théâtre National de Bruxelles ; Le Cratère – scène nationale d’Alès ; Scènes croisées de Lozère ; GREC 2014 Festival de Barcelona ; TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine ; NxtStp (avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne) ; La Colline – théâtre national ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation La Colline – théâtre national ; Festival d’Automne à Paris (pour les représentations du 5 septembre au 12 octobre) // Avec la participation du Théâtre Garonne et du Théâtre national de Toulouse // Le projet est soutenu par la Direction générale de la création artistique du Ministère de la Culture et de la Communication.
Avec le soutien de l’Adami
spectacle créé le 18 mars 2014 au Nouveau Théâtre d’Angers – centre dramatique national Pays de la Loire
En partenariat avec France Culture
Sylvain Creuzevault est devenu une référence pour tout collectif d’artistes désireux d’inventer une manière conviviale, politique et offensive de travailler le théâtre aujourd’hui. Ce statut privilégié est né, en partie, du succès de ses précédentes créations, au rang desquelles Notre terreur (présentée à La Colline – théâtre national avec le Festival d’Automne à Paris en 2009) qui réussissait le coup de force d’empoigner un pan entier de l’Histoire de France (plus précisément de son héritage révolutionnaire) avec un mélange inédit de plaisir ludique, de hargne politique et de décontraction bon enfant. Il présente aujourd’hui, à l’issue de plusieurs mois de résidence avec une vingtaine de collaborateurs, Le Capital et son Singe d’après Le Capital de Karl Marx. Ce gigantesque monument de l’histoire des idées, dont l’adaptation aurait destabilisé plus d’un metteur en scène, a inspiré à Sylvain Creuzevault une « comédie, pure, dure ». Pas de visée moralisante, de glose autour de l’utopie ou de dissertation sur le « théâtre politique ». Pas question non plus d’héroïser la figure de l’ancien ouvrier ou celle du propriétaire foncier… Non : leur perspective, selon les mots de cet énigmatique metteur en scène, « consiste non pas à aimer les hommes mais ce qui les dévore ».