Jone San Martin
Legítimo/Rezo
Concept, William Forsythe, Jone San Martin et Josh Johnson
Interprétation, Jone San Martin
Agent extérieur, Josh Johnson
Production Mercat de les Flors (Barcelone) // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris (pour les représentations du 5 au 7 septembre) // Coréalisation Le CENTQUATRE-PARIS ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris (pour les représentations du 2 au 8 octobre)
Le solo Legítimo/Rezo a été créé en novembre 2013 au Mercat de les Flors à Barcelone.
En partenariat avec France Inter
Née à San Sebastián en Espagne, Jone San Martin a dansé au Ballet de Barcelone, au Ballet Nacional de España et au Ballet royal de Wallonie en Belgique avant de rejoindre celui de Francfort en 1992. Pour définir la méthode de travail de William Forsythe, elle s’en remet à Lawrence Durrell : « La vérité disparaît avec son énonciation, elle peut seulement être transmise. » (Clea, Le Quatuor d’Alexandrie).
D’où le programme qu’elle propose, scindé en deux parties, qui nous plonge dans le processus de création chorégraphique unique mis en place par le chorégraphe avec ses danseurs du Ballet de Francfort : un solo et une conférence dansée sur le thème de la notation chorégraphique chez Forsythe. « Je voudrais parler de la façon dont le danseur se sert de ce matériel et expliquer au mieux, en dansant, le processus qui suit l’écriture jusqu’à devenir le matériel chorégraphique ou les données d’improvisation. » Une technique que Jone San Martin compare à un chemin particulier qui nécessite de bien connaître les techniques d’improvisation avant de pouvoir transformer en mouvement l’information contenue dans une notation, impliquant une « liberté et une responsabilité inhabituelles d’interprétation », où les choix qui sont faits sont déterminants pour le résultat final de la chorégraphie. Son solo, conçu par William Forsythe, en fournit la démonstration : « Il me donne les grands traits sur la façon dont cela pourrait fonctionner, le contenu reste de mon choix. » À elle, alors, de le transformer en lui donnant forme…
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