Jeanne Candel
Le Goût du faux et autres chansons
Mise en scène, Jeanne Candel
De et avec Jean-Baptiste Azema, Charlotte Corman, Caroline Darchen, Marie Dompnier,Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Florent Hubert, Sarah Le Picard, Laure Mathis, Juliette Navis, Jan Peters, Marc Vittecoq
Scénographie, Lisa Navarro
Lumière, Vyara Stefanova
Régie générale et construction décors, François Gauthier Lafaye
Construction, Flavien Renaudon Hardy
Costumes, Pauline Kieffer
Assistanat mise en scène, Douglas Grauwels, Nans Laborde-Jourdaa
Administration et production, Claire Guièze / Le Petit Bureau
Production La vie brève // Coproduction La Comédie de Valence-CDN Drôme Ardèche ; Théâtre Garonne ; Le Parvis scène nationalede Tarbes ; Théâtre de Vanves ; Théâtre de la Cité internationale ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Théâtre de la Citéinternationale ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien du ministère de la Culture-DRAC Île-de-France et de Pylones – créateurd’objets à Paris. // Jeanne Candel est artiste associée au Théâtre de la Cité internationale, avec le soutien de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris. La vie brève est une compagnie associée auThéâtre Garonne. // Ce spectacle fait partie du projet d’éducation artistique et culturelle Parcours d’auteurs soutenu par la SACD. Avec le soutien de l’Adami
Avec le soutien de l’ENSATT
Spectacle créé le 12 novembre 2014 à la Comédie de Valence
Des musiciens en queue de pie circulant à skis, une expédition loufoque dans un corps humain, des scènes d’opéras coincées entre les Monty Piton, Henry Purcell et l’Énéide de Virgile… Avec sa façon de slalomer entre séquences lyriques et délires absurdes, Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, co-signé par Jeanne Candel et Samuel Achache, s’imposait en 2013 comme un des ovnis les plus puissants de la jeune scène théâtrale. On y découvrait alors une bande d’acteurs et de musiciens fédérés en collectif (La vie brève, également auteurs de Robert Plankett en 2011), appartenant à une génération d’artistes particulièrement à l’aise dans l’art des formes hybrides. Leur nouveau projet, Le Goût du faux et autres chansons, à nouveau porté par Jeanne Candel et inventé sur la base d’improvisations avec douze acteurs-musiciens, ne s’annonce pas moins vertigineux que le précédent. D’une part parce que, de façon énigmatique, le spectacle est scindé en deux pièces distinctes, complémentaires et construites en miroir. D’autre part parce que le mythe, le superbe, le trivial s’y fragmentent en une myriades de saynètes, construites sur la base de rêveries autour du peintre Botticelli et de l’écrivain Borgès, articulées aux Métamorphoses d’Ovide, elles-mêmes conjuguées à des bribes de textes scientifiques sur la formation de l’univers. Soient les composantes d’un cadavre exquis farfelu et illimité, qui tente de reposer, par associations d’images et ricochets d’idées, l’insoluble question de l’origine du monde.
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