Brett Bailey / Third World Bunfight
Macbeth
18 – 22 novembrenov.
25 – 26 novembrenov.
Conception et mise en scène, Brett Bailey
Musique, Fabrizio Cassol, d’après Macbeth de Verdi
Direction, Premil Petrovic
Lumière, Felice Ross
Manager et producteur, Barbara Mathers
Avec Owen Metsileng (Macbeth), Nobulumko Mngxekeza (Lady Macbeth), Ebenezer Sawuli (Banquo), et les chanteurs d’opéra
Sandile Kamle, Jacqueline Manciya, Monde Masimini, Siphesihle Mdena, Bulelani Madondile, Philisa Sibeko, Thomakazi Holland
Avec le No Borders Orchestra
Coproduction Kunstenfestivaldesarts/KVS (Bruxelles) ; Wiener Festwochen (Vienne) ; Theaterformen Festival (Braunschweig) ; The Barbican (Londres) ; La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée ; Nouveau théâtre de Montreuil ; Festival d’Automne à Paris // Coréalisation Nouveau théâtre de Montreuil ; La Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de the Culture Programme of the European Union, et Artscape
Avec le soutien de l’ONDA
Avec le soutien du HenPhil Pillsbury Fund The Minneapolis Foundation & King’s Fountain
En partenariat avec France Inter
Dramaturge, metteur en scène et plasticien, le Sud-Africain Brett Bailey revisite l’opéra de Verdi, Macbeth, inspiré de la tragédie de Shakespeare, et le place dans le contexte des conflits qui frappent la République démocratique du Congo. Macbeth, général d’armée, tue le roi Duncan pour prendre sa place sous l’influence de sa femme, Lady Macbeth, et de sorcières maléfiques. Le couple sombre progressivement dans une spirale d’ambition, de destruction et de remords qui plonge le royaume dans le chaos. Dans la version explosive et résolument contemporaine que Brett Bailey monte avec sa compagnie Third World Bunfight, un groupe de réfugiés se retrouve dans la ville de Goma et découvre une malle contenant des costumes et des accessoires laissés par une troupe venue au Congo à l’ère coloniale pour représenter l’opéra de Verdi. Ils décident alors de monter cette œuvre qui fait écho à leur propre situation, dans un pays déchiré par la guerre civile, la terreur imposée par les milices, la soif du pouvoir et le mépris de la vie humaine. Ce récit-cadre instaure une série de filtres narratifs et culturels, qui croise les lieux et les époques et révèle toute l’énergie déstabilisatrice, toute l’actualité critique de l’histoire de Macbeth. Composée de tableaux vivants, mêlant divers emprunts aux cultures populaires africaines, la pièce convoque la violence de toute guerre civile, sans pourtant se résoudre à la conclusion shakespearienne d’un retour à l’ordre pacifié, dans un monde où un nouveau Macbeth est toujours prêt à surgir.