Sugimoto Bunraku Sonezaki Shinjû

Double suicide à Sonezaki

Archive 2013
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
10 – 19 octobreoct.

Sugimoto Bunraku Sonezaki Shinjû Double suicide à Sonezaki
Mise en scène et direction artistique, Hiroshi Sugimoto
Composition et direction musicale, Tsurusawa Seiji
Chorégraphie, Waka Yamamura
Vidéo, Hiroshi Sugimoto et Tabaimo
Avec Tsurusawa Seiji (shaminsen), Kiritake Kanjuro (manipulateur),Yoshida Ichisuke (manipulateur), et 24 interprètes
Organisateurs, The Japan Foundation, The Odawara Art Foundation (Tokyo)
Conseillère, Emmanuelle de Montgazon
Traduction et surtitrage, Patrick De Vos
D’après l’oeuvre originale Sonezaki shinju tsuketari Kannon meguri de Chikamatsu Monzaemon (extraite de Shin- Nihon koten bungaku taikei, Iwanami Shoten Publishers)

Production The Odawara Art Foundation (Tokyo) // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // En collaboration avec Bunraku Kyokai (Osaka) et la Maison de la Culture du Japon à Paris // Avec le soutien de Boucheron Paris, Costume National et de Shiseido pour la production de ce spectacle au Japon // Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa et de la Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation japonaises sous l’égide de la Fondation de France // Spectacle créé le 14 août 2011 au Kanagawa Arts Theater (Japon)
En partenariat avec France Inter

Hiroshi Sugimoto, reconnu comme l’un des plus grands photographes contemporain japonais, s’approprie un classique de la scène nipponne : le théâtre de marionnettes bunraku, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.
Après avoir embrassé l’univers du théâtre , l’artiste met en scène, dans une nouvelle production, Le pèlerinage à la déesse Kannon, extrait du Double suicide à Sonezaki (Sonezaki shinjû) du dramaturge Chikamatsu Monzaemon (1653-1724).
Jeune et innocent, Tokubei a pour bien-aimée une belle courtisane nommée Ohatsu, pleine de dévotion pour Kannon, une divinité bouddhique compassionnelle. Les amants, croyant que le bonheur les attend de l’autre côté de la vie, se poignardent. L’histoire s’inspire d’un fait réel qui fit grand bruit à Osaka en 1703.
Par cette création, Hiroshi Sugimoto, considérant le bunraku comme un opéra, investit la tradition pour la vivifier.
En modelant la lumière, le maître du noir et blanc reflète L’éloge de l’ombre. Il revisite l’espace scénique, reconfigure les dimensions du plateau, introduit des projections vidéos, imagine une installation d’une extrême qualité plastique, pour donner âme à ces acteurs de bois. Fruit d’une longue méditation avec des maîtres du Théâtre national de bunraku que sont les manipulateurs, les récitants et les joueurs de shamisen (luth japonais à trois cordes), dont plusieurs « trésors nationaux vivants », le spectacle aborde le thème d’Eros et Thanatos, « matière de toutes les émotions ».

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