Mamela Nyamza / Les Kids de Soweto

Mamela Nyamza / The Soweto's Finest

Archive 2013
Danse
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Mamela Nyamza et les Kids de Soweto
Chorégraphie, Mamela Nyamza et Thomas Bongani Gumede
Avec Mamela Nyamza et les danseurs du Soweto’s Finest Thomas Bongani Gumede, Neo Chokoe, Thabang Hendrick Mabileta, Njabulo Mahlaba, Kagiso Mashiane
Direction technique Interarts, Emmanuel Journoud
Direction de production et coordination Interarts, Chantal Larguier – Assistante, Sarah Bonjean
Administration Interarts, Jean Mathiot
Diffusion Scènes de la Terre, Martine Dionisio
Production Interarts (Lausanne)
Coproduction musée du quai Branly (Paris)
Avec le soutien de l’Institut français, L’Espace des Arts, Scène nationale de Chalonsur- Saône et la Maison de la danse de Lyon
Résidences : Festival dance Umbrella de Johannesburg, Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône, Festival Instances
Manifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud - France 2012 & 2013 www.france-southafrica.com

À l’origine de cette création inédite, réunissant la danse contemporaine et les danses urbaines issues des faubourgs de Johannesbourg, la rencontre entre Mamela Nyamza, performeuse sud-africaine, et les kids du Soweto’s finest.
Réunion d’une artiste, qui dans son travail aborde les différentes images, les paradoxes, les pressions, mais aussi la combativité des femmes dans cette société, et d’un groupe de jeunes danseurs, interprètes de « Ishbuja », courant symptomatique du bouillonnement créatif de la génération post-apartheid. Expressif et narratif, engageant le corps tout entier, le « Ishbuja » incarne cette capacité de la danse à circonscrire les bords d’un vécu – à incarner sans les dissocier l’énergie et la violence, l’espoir, les attentes et les impasses d’une jeunesse confrontée aux inégalités, au chômage, à la fragilité des conditions de vie.
Rythmiques, explosifs, leurs corps deviennent le carrefour d’influences diverses – danse traditionnelle africaine, fragments de hip-hop – donnant à cette forme une portée qui dépasse le contexte qui l’a vu naître.
Cette rencontre de la rue et de la scène est l’occasion d’un élargissement de leurs pratiques respectives : leur spectacle alterne des moments de danse pure, déployant toutes les facettes du « Ishbuja », et la mise en tension de problèmes agitant la société sud-africaine – dont la place des femmes et les écarts sociaux sont sans doute les symptômes les plus préoccupants. Le corps de Mamela Nyamza se fait surface de projections multiples, « totem » investi de désirs, de répulsions, de fascinations. Ensemble, ils forment un prisme – emmêlant danse jubilatoire et révélations des zones les plus obscures.