Jennifer Allora / Guillermo Calzadilla

Hope Hippo / Apotome / 3

Archive 2013
Galerie Chantal Crousel
13 septembresept. – 16 octobreoct.
Muséum national d’Histoire naturelle
13 septembresept. – 11 novembrenov.
1/2

Hope Hippo
au Muséum national d’Histoire naturelle
Boue, sifflet, journaux, performer //
Dimensions 487,68 x 182,88 x 152,40cm
Remerciements à Grappa Studio et à la Galerie Chantal Crousel

Les deux films Apotome et 3 visibles à  la Galerie Chantal Crousel sont également diffusés
à l’Auditorium du Muséum pendant la FIAC aux dates et horaires suivants
:
- Mercredi 23 octobre de 18h à 19h : accès libre uniquement à l’Auditorium. L’accès à la Grande Galerie ferme à 18h.
- Samedi 26 octobre : 14h à 15h : accès libre.
- Dimanche 27 octobre : 14h à 15h : accès libre.

Apotome

Film Super 16 transféré en HD, son
Directeur de la photographie, Sebastian Kr�gler
Premier assistant caméra, Enno Grabenhorst
Ingénieur du son, Frank Bubenzer
Machiniste et éclairagiste, J�rgen Daum
Chanteur, Tim Storms
Enregistrement et montage de la voix, Tim Storms
Production exécutive 89mm
Remerciements à la Galerie Chantal Crousel, au Dr. Erkki Bianco et au Dr. Alain Aboudaram

3
Film Super 16 transféré en HD, son
Directeur de la photographie, Sebastian Kr�gler
Premier assistant caméra, Enno Grabenhorst
Ingénieur du son, Frank Bubenzer
Machiniste et éclairagiste, J�rgen Daum
Musique originale, David Lang
Violoncelle, Maya Beiser
Production exécutive 89mm
Remerciements à la Galerie Chantal Crousel

 

Production Galerie Chantal Crousel ; Festival d’Automne à Paris //
Avec l’aimable autorisation du Muséum national d’Histoire naturelle // Avec le soutien de Sylvie Winckler //
Cette manifestation s’inscrit dans le parcours Fiac.


Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla seront également à l’honneur le lundi 16 septembre à 19h au Centre Pompidou / Cinéma 2, en présence des artistes
“Vidéo et après” – Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla
« Vidéo et après » est un cycle de rencontres avec des artistes et des historiens de l’art proposant projections, conférences, performances et discussions. . . . Parcourant l’histoire des pratiques artistiques liées à la vidéo et au son, depuis le début des années 1960 jusqu’à nos jours, « Vidéo et après » se consacre essentiellement aux vidéos d’artistes de la collection du Musée national d’art moderne.

Jennifer Allora et Guillermo Calzadilla vivent à Puerto Rico et réalisent des oeuvres qui peuvent prendre la forme de sculptures, vidéos ou performances mais qui ont toujours le contexte sociopolitique comme point de référence.
Depuis plusieurs années, ils s’intéressent au rôle de la musique dans les premières organisations sociales de l’homme. Le film Raptor’s Rapture, présenté en 2012 à la Documenta de Kassel, avait pour sujet une flûte réalisé par l’Homo Sapiens il y a 35 000 ans à partir des os d’une aile de vautour. Dans la continuité de cette recherche, le projet pour le Festival d’Automne à Paris a été pensé à partir des incroyables collections du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris.
Le premier film, Apotome, est centré autour de Hans et Parkie, deux éléphants arrivés au Muséum en 1798 comme prise de guerre. Les investigations menées par Allora et Calzadilla leur ont permis de découvrir qu’un concert avait été donné au Jardin des Plantes en mai de la même année, à l’intention exclusive des éléphants, pour mesurer scientifiquement les effets de la musique sur les animaux.
Ils ont fait rejouer ce concert à partir des choix musicaux de l’époque par Tim Storms – l’homme à la voix la plus basse au monde – qui chante devant les squelettes des éléphants conservés par le Muséum. Sa voix a une fréquence que seul les éléphants sont en mesure d’entendre.
Dans un autre film, ils prennent pour sujet la célèbre Venus de Lespugue sculptée dans de l’ivoire de mammouth.
En réponse à la composition géométrique et abstraite, un violoncelliste interprète musicalement l’objet préhistorique en utilisant les proportions de la Vénus comme partition musicale.
Ces films – présentés à la Galerie Chantal Crousel –, s’ils ont une dimension anthropologique, sont également une réflexion sur la création d’un espace sensible, sur notre relation au monde vivant et aux origines de la création.
L'installation Hope Hippo, présentée à la biennale de Venise en 2005, sera par ailleurs réactivée dans la grande galerie de l’évolution du Muséum.