CocoRosie / Robert Wilson

Peter Pan

Archive 2013
Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
12 – 20 décembredéc.
1/2

Peter Pan de James Matthew Barrie
Mise en scène, Robert Wilson
Musique, CocoRosie
Décors, lumière, Robert Wilson
Costumes, Jacques Reynaud
Collaboration mise en scène, Ann-Christin Rommen
Dramaturgie, Jutta Ferbers, Dietmar Böck
Collaboration décors, Serge von Arx
Collaboration costumes, Yashi Tabassomi
Direction musicale, Stefan Rager, Hans-Jörn Brandenburg
Arrangements musicaux, Doug Wieselman
Lumière, Ulrich Eh
Traduction allemande, Erich Kästner
Avec Antonia Bill, Ulrich Brandhoff, Claudia Burckhardt, Sierra Casady, Anke Engelsmann, Winfried Goos, Anna Graenzer, Johanna Griebel, Traute Hoess, Boris Jacoby, Andy Klinger, Stefan Kurt, Stephan Schäfer, Marko Schmidt, Martin Schneider, Sabin Tambrea, Jörg Thieme, Felix Tittel, Georgios Tsivanoglou, Axel Werner, et les enfants Lisa Genze, Lana Marti, Mia Walz
Musiciens, « The Dark Angels » Florian Bergmann (bois), Hans-Jörn Brandenburg (claviers), Cristian Carvacho (percussion, charanga), Dieter Fischer (trombone, banjo), Jihye Han (alto), Andreas Henze (basse), Stefan Rager (batterie), Ernesto Villalobos (flûtes), Joe Bauer (bruitage)

 

Production Berliner Ensemble // Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Avec le soutien de Pierre Bergé //
Avec le soutien d’agnès b. // Spectacle créé le 17 avril 2013 au Berliner Ensemble (Berlin)
En partenariat avec France Inter

Qui ne connaît l’histoire de Peter Pan, l’enfant qui entend bien le rester ? Robert Wilson s’en empare avec le concours, pour la musique et les songs, de deux adorables sirènes sexy – les soeurs Bianca et Sierra Casady, unies sous le charmant patronyme de CocoRosie. Il en donne une version bilingue – anglais et allemand – littéralement inoubliable. Son Peter Pan est un long jeune homme, qui tient plus de David Bowie que du bambin joufflu. Robert Wilson a retenu la version de l’écrivain Erich Kästner (1899-1974), auteur d’Emile et les détectives, roman célèbre en terres germaniques. Il avait traduit la pièce que James Matthew Barrie (1860-1937) avait tirée de son propre conte.
Les acteurs du Berliner Ensemble, tous virtuoses émérites, prennent un malin plaisir à habiter le Pays de Nulle Part, où sévit le terrible capitaine Crochet, où bâille le méchant crocodile qui donne l’heure car il a avalé une pendule et où les Peaux-Rouges de la tribu des Négritos côtoient la bande des Enfants perdus en perpétuelle demande de mères, tandis que la vibrionnante fée Clochette électrise son monde et qu’on voyage sur des nuages poussés à bras…
La succession de tableaux enchanteurs, au fil de laquelle on peut repérer des signes récurrents dans l’art de Wilson, entre autres une ampoule électrique géante héritée d’Edison, vous méduse et amuse dans l’âme, faisant de cette comédie musicale – où l’humour le dispute volontiers à l’effroi – un conte pour adultes exquisément pervers et
polymorphe.

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