Cape Traditional Singers / Fezeka Youth Choir
Traditions vocales du Cap
4 octobreoct.
5 – 6 octobreoct.
8 octobreoct.
Traditions vocales du Cap
Cape Traditional Singers – Chansons traditionnelles des « Choeurs Malais » et des troupes du Carnaval
Direction et percussion ghoema, Anwar Gambeno
Fezeka Youth Choir – Cantiques et chants profanes
Direction, Phume Tsewu
1re partie : Cape Traditional Singers
Chants des « choeurs malais »
2e partie : Fezeka Youth Choir
Cantiques et chants profanes
3e partie : Cape Traditional Singers
Chansons de carnaval
Final : Cape Traditional Singers et Fezeka Youth Choir
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Manifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud-France 2012 & 2013 www.france-southafrica.com
France Musique enregistre ce concert
Le Cap se glorifie d’être la « Cité-Mère » de l’Afrique du Sud.
Née en 1652 d’une station de ravitaillement pour les navires hollandais, elle abrita tous les mélanges qui donnèrent naissance à l’Afrique du Sud moderne. Habitants aborigènes khoikhoi et bushmen, colons européens, esclaves amenés d’Inde, d’Indonésie, de Madagascar et d’Afrique, Africains de langue bantoue ont interagi et donné naissance à une culture originale caractérisée par une passion pour le chant choral. Les barrières imposées par l’apartheid ont entraîné l’apparition de styles différents. Ceux qui étaient classés coloured(métis) ont célébré en chansons le Nouvel an, empruntant aux vieux fonds hollandais ou aux varieties internationales, y insérant des techniques vocales venues de régions musulmanes et organisant le tout sur un rythme particulier, le ghoema beat.
Ceux qui étaient classés natives ou bantus ont développé une hymnodie chrétienne, mise en forme écrite depuis la fin du XIXe siècle, dans laquelle harmonies et mélodies européennes ont été réorganisées selon les polyphonies chantées dans les villages. Ces chants religieux ont servi de modèles à des chansons profanes.
Les Cape Traditional Singers, choeur fondé par Anwar Gambeno en 1981 à partir du Malay Choir The Tulips, est un des meilleurs interprètes des chansons de carnaval du Cap et des répertoires propres aux Malay Choirs, les moppies et les nederlandsliedjies.
Dans les premières, chansons comiques en forme de pot-pourri, le soliste doit faire rire de la voix et du geste ; dans les secondes, issues des airs de mariage musulmans, il doit orner les mélodies afin de transmettre une plus grande émotion.
En formant le Fezeka Youth Choir, Phume Tsewu, professeur d’anglais, donne à ses élèves une leçon de vie en les entraînant dans le répertoire des chants sacrés et profanes, des cantiques, et des oeuvres de compositeurs sud-africains de la fin du XIXe siècle comme dans les répertoires modernes européens et africains. Avec l’énergie d’un passionné engagé, il transmet à des jeunes des quartiers défavorisés du Cap sa quête de perfection, son exigence : «La perfection musicale est un moyen de donner fierté et confiance à des jeunes qui vivent dans un grand dénuement ».
Dans le même lieu