Bruno Beltrão / Grupo de Rua
CRACKz
26 – 27 novembrenov.
29 novembrenov.
3 – 6 décembredéc.
7 décembredéc.
CRACKz
Un projet de Bruno Beltrão et Grupo de Rua
Avec Bárbara Lima, Bruno Duarte, Cleidson Almeida, Jonathan Canito, Joseph Antonio, Luiz Carlos Gadelha, Leonardo Galvão, Leonardo Laureano, Leandro Rodrigues, Ronielson Araujo « Kapu », Samuel Lima, Sid Souza, Thiago Lacerda
Production Grupo de Rua (Niterói)
Coproduction Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; Hellerau (Dresde) ; Kampnagel (Hambourg) ; Ruhrtriennale & PACT Zollverein (Essen) ; Wexner Center for the Arts (Ohio) ; Wiener Festwochen ; Holland Festival (Amsterdam) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris // Grupo de Rua est soutenu par Petrobras – Petroleo Brasileiro
Avec le soutien de l'ONDA
Spectacle créé le 17 mai 2013 au Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
Dépasser le vocabulaire du hip hop sans l’abandonner pour autant, tel est le parti pris envisagé par Bruno Beltrão.
Les spectacles de ce chorégraphe et danseur brésilien obéissent à une exigence qui le conduisent à repousser toujours les limites de ses recherches, comme on a pu le découvrir avec H2 ou H3, créations alternant solos épurés à l’extrême et interactions denses et touffues à plusieurs.
Même si sa compagnie s’appelle Grupo de Rua, ce n’est pas tant dans la rue qu’en visionnant des vidéos de stars américaines du hip hop – Vanilla Ice, Stevie B, Run-DMC – que Bruno Beltrão s’est intéressé aux danses urbaines.
En assimilant cette culture importée, il a forgé progressivement son propre vocabulaire. Car pour ce chorégraphe toujours en quête de nouvelles formes, il ne s’agit jamais de reproduire mais de réinventer. La vidéo constitue d’ailleurs un outil essentiel dans l’élaboration de ses spectacles.
C’est en reprenant inlassablement ses chorégraphies qu’il parvient à une distanciation proche de l’abstraction. CRACKz, sa nouvelle création, confirme la validité de ce processus dans la mesure où c’est justement à partir de documents trouvés sur Internet qu’il a demandé à ses danseurs de travailler. En ce sens, il radicalise une démarche déjà à l’origine de son travail en l’ouvrant sur l’éventail de possibilités presque infinies glanées sur le net. Sauf que cette fois, ce ne sont plus seulement les cultures urbaines d’Amérique du Nord, mais le monde entier tel qu’il interagit sur la toile qui est la source des figures développées dans ce spectacle.
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