Brett Bailey

House of the Holy Afro

Archive 2013
Théâtre

House of the Holy Afro
Mise en scène, Brett Bailey
Avec Odidiva et Xoliswa Tom, Brinsley Motsepa, Nhlanhla Mahlangu, Mapumba Cilombo, Fundile Mbeka, Nonthutuzelo Nyiki, Zanele Mbizo
Scénographie, Brett Bailey
Chorégraphie, Natalie Fisher
Poésie, Odidi Mfenyana, Brett Bailey
Arrangements musicaux, Dino Moran
Arrangements vocaux, Bongile Mantsai, Bongani Magatyana, Terence Nojila
Lumière et responsable technique, Kobus Rossouw
Régisseur et responsable des tournées, Justin Green
Responsable de la production et régisseur général, Barbara Mathers
Producteur Royaume-Uni et consultant international, UK ARTS
Production A Third World Bunfight / Reprise pour Le CENTQUATRE (Paris) et le Festival d’Automne à Paris
Manifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud-France 2012 & 2013 www.france-southafrica.com
Spectacle créé en 2004 au Sharp Sharp Festival (Berne)

Le Sud-Africain Brett Bailey est depuis longtemps un spécialiste des carambolages stylistiques. Dans la foulée de ses spectacles et performances précédents,
House of the Holy Afromêle street dance, gospel des townships et rituels chamaniques.
Un cocktail explosif à la croisée de plusieurs cultures. Brett Bailey agite un chaudron d’autant plus intense qu’il accueille les formes les plus diverses.
C’est dans d’anciens lieux sacrés dans les montagnes de l’Est sud-africain que Bailey est allé enregistrer certaines des chansons au cours de cérémonies ancestrales.
Ces enregistrements ont été ensuite retravaillés par les interprètes du spectacle qui y ont adjoint des rythmes électroniques. Il s’agit de montrer que l’Afrique ne présente pas un seul visage, mais qu’elle est composée de multiples facettes ; comme si différents mondes ou différentes époques coexistaient en même temps dans un même lieu.
Ce principe,  à l’origine de plusieurs spectacles créés avec sa compagnie Third World Bunfight – de iMumbo Jumbo à The Prophet –, est radicalisé dans House of the Holy Afro, où il s’agit de susciter un choc à même de remettre en question l’image trop formatée que l’on se fait souvent de la réalité africaine.
Dramaturge, metteur en scène, mais aussi plasticien, Brett Bailey interroge inlassablement les transformations à l’oeuvre dans l’Afrique post-coloniale avec les ambiguïtés et les contradictions qui les accompagnent.

Dans le même lieu

CENTQUATRE-PARIS
5 octobreoct. – 3 novembrenov.

LIMINAL, Forensic Oceanography, Border Forensics
From Sea to Sky

Arts visuels
Gratuit

Exposant différents travaux des collectifs LIMINAL, Forensic Oceanography et Border Forensics, l’installation multimédia From Sea to Sky approche les immobilités intersectionnelles et violences frontalières en mer. L’objectif est de mettre en lumière la manière dont l’espace maritime méditerranéen a été transformé en une zone frontière militarisée. 

CENTQUATRE-PARIS
5 – 10 octobreoct.

Lawrence Abu Hamdan
Zifzafa

Performance
Réserver

Zifzafa est un mot arabe évoquant un vent qui secoue et ébranle tout sur son passage. Ici, il devient le titre d’une performance de l’artiste et chercheur Lawrence Abu Hamdan, qui mêle composition sonore, moteurs de jeux vidéo et spoken word. Il nous plonge au cœur d’un mouvement de résistance au colonialisme vert sur les hauteurs du Golan, territoire syrien occupé.

CENTQUATRE-PARIS
5 – 8 novembrenov.
Maison de la musique de Nanterre – Scène conventionnée d’intérêt national
9 novembrenov.
Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée d’intérêt national Art et création – danse – Tremblay-en-France
30 novembrenov.

Alessandro Sciarroni
U. (un canto)

Performance
Réserver

Un an après la création d’IRIS à la piscine de la Butte-aux-Cailles, commande du Festival d’Automne dans laquelle il explorait le répertoire polyphonique italien, Alessandro Sciarroni présente U. (un canto), une performance musicale qui évoque la relation profondément mystérieuse entre l’être humain et la nature.

CENTQUATRE-PARIS
4 – 8 décembredéc.

Lina Majdalanie, Rabih Mroué
Quatre murs et un toit

Théâtre Portrait
Réserver

En 1947, a lieu aux États-Unis le procès du dramaturge allemand Bertolt Brecht devant le Comité des activités anti-américaines (HUAC) chargé de lutter contre l’activisme communiste. Dans ces circonstances, Brecht avait rédigé une déclaration qu’il lui fut interdit de lire. Les minutes du procès, ainsi que cette déclaration, constituent l’un des axes de ce spectacle foisonnant.