Brett Bailey
House of the Holy Afro
19 – 21 novembrenov.
House of the Holy Afro
Mise en scène, Brett Bailey
Avec Odidiva et Xoliswa Tom, Brinsley Motsepa, Nhlanhla Mahlangu, Mapumba Cilombo, Fundile Mbeka, Nonthutuzelo Nyiki, Zanele Mbizo
Scénographie, Brett Bailey
Chorégraphie, Natalie Fisher
Poésie, Odidi Mfenyana, Brett Bailey
Arrangements musicaux, Dino Moran
Arrangements vocaux, Bongile Mantsai, Bongani Magatyana, Terence Nojila
Lumière et responsable technique, Kobus Rossouw
Régisseur et responsable des tournées, Justin Green
Responsable de la production et régisseur général, Barbara Mathers
Producteur Royaume-Uni et consultant international, UK ARTS
Production A Third World Bunfight / Reprise pour Le CENTQUATRE (Paris) et le Festival d’Automne à Paris
Manifestation organisée dans le cadre des Saisons Afrique du Sud-France 2012 & 2013 www.france-southafrica.com
Spectacle créé en 2004 au Sharp Sharp Festival (Berne)
Le Sud-Africain Brett Bailey est depuis longtemps un spécialiste des carambolages stylistiques. Dans la foulée de ses spectacles et performances précédents,
House of the Holy Afromêle street dance, gospel des townships et rituels chamaniques.
Un cocktail explosif à la croisée de plusieurs cultures. Brett Bailey agite un chaudron d’autant plus intense qu’il accueille les formes les plus diverses.
C’est dans d’anciens lieux sacrés dans les montagnes de l’Est sud-africain que Bailey est allé enregistrer certaines des chansons au cours de cérémonies ancestrales.
Ces enregistrements ont été ensuite retravaillés par les interprètes du spectacle qui y ont adjoint des rythmes électroniques. Il s’agit de montrer que l’Afrique ne présente pas un seul visage, mais qu’elle est composée de multiples facettes ; comme si différents mondes ou différentes époques coexistaient en même temps dans un même lieu.
Ce principe, à l’origine de plusieurs spectacles créés avec sa compagnie Third World Bunfight – de iMumbo Jumbo à The Prophet –, est radicalisé dans House of the Holy Afro, où il s’agit de susciter un choc à même de remettre en question l’image trop formatée que l’on se fait souvent de la réalité africaine.
Dramaturge, metteur en scène, mais aussi plasticien, Brett Bailey interroge inlassablement les transformations à l’oeuvre dans l’Afrique post-coloniale avec les ambiguïtés et les contradictions qui les accompagnent.
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