Boris Charmatz / Anne Teresa De Keersmaeker
Partita 2 – Sei solo
26 novembrenov. – 1 décembredéc.
Partita 2 – Sei solo
Chorégraphie, Anne Teresa De Keersmaeker
Danse, Anne Teresa De Keersmaeker, Boris Charmatz
Musique, Partita No. 2, Johann Sebastian Bach
Violon, Amandine Beyer
Créé avec Amandine Beyer, George Alexander Van Dam
Scénographie, Michel François
Costumes, Anne-Catherine Kunz
Assistante artistique et directrice des répétitions, Femke Gyselinck
Production Rosas
Coproduction La Monnaie / De Munt (Bruxelles) ; Festival d’Avignon ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; ImPulsTanz (Vienne) ; La Bâtie – Festival de Genève ; Berliner Festspiele ; Fundação Calouste Gulbenkian (Lisbonne) ; Künstlerhaus Mousonturm (Munich) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé le 3 mai 2013 au Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles)
En partenariat avec France Inter
Le rapport entre danse et musique constitue l’élément fondateur du travail chorégraphique d’Anne Teresa De Keersmaeker, une équation qu’elle explore depuis plus de 30 ans, et qui l’a vu aborder tous les répertoires, de Bach à Steve Reich en passant par John Coltrane ou Joan Baez.
Après 3Abschied, où elle évoluait entre les musiciens jouant le Chant de la terre de Mahler, elle se confronte à un autre « monument » musical : la partita n°2 pour violon seul de Bach et sa célèbre Chaconne, opposant à la danse, à ses pas, à ses tremblements, la pureté de sa structure et les déchirements de sa mélodie.
Guidée par le besoin de remettre son propre corps en jeu et de voir « où en est sa danse, aujourd’hui », elle a invité le chorégraphe Boris Charmatz à la rejoindre pour entremêler, à deux, les ritournelles et les cadences de cette suite instrumentale.
Dans l’écrin d’un espace conçu par le plasticien Michel François, et accompagnées de la violoniste Amandine Beyer, deux silhouettes cherchent à situer leur danse, aujourd’hui, entre les lignes labyrinthiques de cette architecture vivante. Des cordes aux corps, le contrepoint vibre et s’anime – la courante se remet à courir, la gigue à virevolter. Avec le désir de glisser une partition secrète sous leurs pas, Anne Teresa De Keersmaeker et Boris Charmatz esquissent tout ce qui vibre entre les notes – rythmes suspendus ou basses fantômes. Mêlant strates expressives et tracés abstraits, la danse s’invente avec et à côté de la musique – toujours au bord du rythme, effleurant le silence.
De ce jeu avec la structure, caressée ou diffractée, se déploie une solitude habitée.
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