Xavier Le Roy
Low Pieces
Low Pieces
Conception, Xavier Le Roy
Avec Sasa Asentic, Eleanor Bauer, Anne Juren, Krõõt Juurak, Neto Machado, Luìs Miguel Félix, Jan Ritsema, Christine De Smedt et Xavier Le Roy
Management / diffusion, Vincent Cavaroc et Fanny Herserant – Illusion & Macadam (Montpellier)
Production Le Kwatt – Montpellier
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Festival d'Avignon 2011, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, Festival In-Presentable - Casa Encendida (Madrid), Julia Stoschek Collection (Dusseldorf), The Center for Advanced Visual Studies – MIT – (Boston), Tanzquartier (Vienne), Southbank Centre (Londres), Hebbel Am Ufer (Berlin), DRAC Languedoc-Roussillon
Le Kwatt est soutenu par la DRAC Ile-de-France au titre de l’aide à la compagnie.
www.xavierleroy.com
Spectacle créé le 23 juillet 2011 au Festival d’Avignon
Animale ? Mécanique ? Végétale ?
Devant nos yeux, une suite de paysages chorégraphiques suggère une autre forme d’être au monde et joue sur nos sens pour interroger une nouvelle fois les grandes lignes de séparation propres à nos conditions et à notre culture : objet/sujet, humain/non humain, nature/culture...
Ce spectacle rejoue ces séparations pour nous placer, nous êtres humains modernes, dans cette position compliquée où l’on doit choisir entre percevoir le monde du côté de l’objet (où tout est fait) ou du côté du sujet (où tout est construction). En opérant des va-et-vient entre les deux, le spectateur pourra peut-être faire l’expérience, individuelle et collective, du brouillage de ces catégories et chercher d’autres perspectives. Pour Xavier Le Roy, ce que l’on montre compte autant que les débats qui en découlent : ses pièces sont toutes des supports de réflexion. Deux temps d’échange entre le public et les interprètes ouvrent et ferment donc Low Pieces.
La présentation des chorégraphies qu’encadrent ces espaces de parole s’en trouve bouleversée quand les danseurs, avec lesquels le spectateur parlait quelques minutes auparavant, se retrouvent déshabillés sur scène. En quoi le regard des uns et des autres est-il affecté ? Comment danseurs et spectateurs vont-ils reconfigurer un espace commun ? Face à ces corps nus, l’image sociale du danseur en train de discuter, encore présente aux yeux du spectateur peu de temps auparavant, s’estompe. Xavier Le Roy poursuit ainsi sa réflexion sur la construction des sujets et subjectivités et la possibilité qu’a l’art chorégraphique de toucher au plus subtil de nos structures sociales.
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