Ryoji Ikeda

superposition

Archive 2012
Musique

 

Ryoji Ikeda
superposition
Commande du Festival d’Automne à Paris pour la partie musicale
 
Ryoji Ikeda, concept, musique et direction artistique
Stéphane Garin, Amélie Grould, performers
Tomonaga Tokuyama, Norimichi Hirakawa,
Yoshito Onishi
, réalisation graphique, programmation 
Daisuke Sekine, conception architecturale
Simon MacColl, direction technique
Tomonaga Tokuyama, coordination technique

 

Production Ryoji Ikeda Studio ; Quaternaire ; Forma
Coproduction Concertgebouw (Bruges) ; Festival de Marseille ; EPPGH La Villette (Paris) ; Kyoto Experiment ; ZKM-Centre d’art et de technologie des médias (Karlsruhe) ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de Mécénat Musical Société Générale et de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa

C’est au milieu des années 1990, en pleine effervescence de la scène electronica mondiale, que le musicien japonais Ryoji Ikeda, né en 1966, connaît la célébrité avec une série de disques sur les labels CCI, Touch, Staalplaat et Raster-Noton.
D’abord marqués par la pratique du DJ’ing, ses montages complexes, affinés par une maestria chirurgicale, s’évident peu à peu de toute source extérieure, pour ne plus composer qu’à partir des dysfonctionnements ostensibles de l’ère numérique (clicks, buzzers…). Tendues vers un formalisme abstrait, ses œuvres plus récentes (Dataplex, Test Pattern) questionnent la perception même, jusqu’à ses limites, entre l’infra- et l’ultra-son.
Ses performances et œuvres audiovisuelles sont des expériences sensorielles uniques, au cours desquelles l’œil et l’oreille sont saisis ensemble dans un même tourbillon d’intensités et de vitesses différentielles. Dans le sillage de cette abstraction, ce sont les mathématiques et la logique qui inspirent superposition, multi-projet décliné en plusieurs formes : installations, conférences et performances.
La superposition renvoie ici génériquement au concept homonyme de la mécanique quantique ; dans la performance, elle se traduit par un foisonnement d’informations où des transductions incessantes s’opèrent entre le son et l’image. Pour la première fois chez Ikeda (si l’on excepte Op., son cycle de musique instrumentale pour cordes de 2000-2001), deux performers sont mis à contribution ; présents sur scène, ils sont les exécutants d’une partition matricielle de l’œuvre, les officiants d’un rituel inédit. 

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