Paul Plamper
Artaud se souvient d’Hitler et du Romanische Café
Pour des raisons de santé, Martin Wuttke ne pourra assurer les représentations d'Artaud se souvient d'Hitler et du Romanische Café mis en scène par Paul Plamper. Pour obtenir le remboursement de vos billets, merci de bien vouloir les retourner par La Poste au Festival d’Automne à Paris, 156 rue de Rivoli - 75001 Paris, avant le 1er décembre 2012. Vous avez également la possibilité d’échanger vos billets avant le 15 novembre pour l’une des représentations de May B de Maguy Marin au théâtre du Rond-Point du 27 au 30 novembre à 21h, dans la limite des places disponibles, par téléphone au 01 53 45 17 17 du lundi au vendredi de 12h à 19h et le samedi de 11h à 15h. |
Mise en scène, Paul Plamper
Directeur technique, Stephan Besson
Lumière, Ulrich Eh
Son, Alexander Bramann
Chef costume et maquillages, Barbara Naujok
Depuis 2009, le Berliner Ensemble est présent à Paris à l’initiative du Théâtre de la Ville, en collaboration avec le Festival d'Automne à Paris. Cette présence se prolonge en 2012 avec un troisième partenaire, le Théâtre du Rond-Point.
Coréalisation Théâtre du Rond-Point (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Dans le cadre du Tandem Paris-Berlin organisé à l’occasion des 25 ans d’amitié entre les villes de Paris et de Berlin
En partenariat avec France Inter
Spectacle créé le 3 octobre 2000 au Berliner Ensemble (Berlin)
Le 3 décembre 1943, de l’hôpital pyschiatrique de Rodez où il est interné, Antonin Artaud adresse à Adolf Hitler une brève missive de huit lignes, « en souvenir du Romanische Café à Berlin, un après-midi de 1932 ». Cette rencontre entre l’auteur du Théâtre de la cruauté et celui qui devait pousser la cruauté jusqu’à la folie et à l’innommable, bien qu’elle n’ait sans doute jamais eu lieu, a fourni à l’écrivain allemand Tom Peuckert la matière d’un texte, forcément, hors du commun ; le monologue d’un « suicidé de la société » qui, derrière ses allures de comédie grand-guignolesque et outrancière, dessine une réflexion tragique autant que visionnaire sur le pouvoir de l’art, et l’exigence d’humanité…
Pour porter à la scène ce soliloque halluciné, il fallait un acteur à sa démesure. Poursuivant son compagnonnage avec le Berliner Ensemble (le théâtre créé par Bertolt Brecht en 1949), après L’Opéra de quat’sous et Lulu relus par Robert Wilson, le Festival d’Automne accueille aujourd’hui l’un de ses comédiens emblématiques : Martin Wuttke, qui fut, en 1996, l’inoubliable Valmont du Quartett de Heiner Müller mis en scène par l’auteur – auquel il succéda d’ailleurs au poste de directeur artistique de la troupe – et l’Arturo Ui de cet automne. Le metteur en scène Paul Plamper a imaginé, pour figurer le Romanische Café, lieu phare de la bohème berlinoise des années 1920, un cube de verre dans lequel le comédien tourne et rugit comme un lion en cage… Un rendez-vous historique.
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