Nicolas Bouchaud

Paroles d’acteurs / Deux Labiche de moins

Archive 2012
Théâtre de l'Aquarium
23 – 27 octobreoct.
1/2

Deux Labiche de moins
d’après Le Mystère de la rue Rousselet et Un mouton à l'entresol d’Eugène Labiche
Mise en scène, Nicolas Bouchaud
Assistante, Margaux Eskenazi
Collaboration artistique, Lucie Valon
Lumière, Ronan Cahoreau-Gallier
Assistante Lumière, Mathilde Chamoux
Scénographie / Costumes, Elise Capdenat et Pia de Compiègne
Avec Lucie Chabaudie, Andrés Acevedo, Guillaume Clerice, Laure Duchet, Guillaume Ducreux, Yann-Gaël Elléouet, Alice Pehlivanyan, Clémentine Pons, Yan Tassin
Coproduction Association Artistique de l’Adami ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec le Théâtre de l’Aquarium

Selon Nicolas Bouchaud, puissante figure du théâtre de Didier-Georges Gabily ou de Jean-François Sivadier, le vaudeville est certainement un des laboratoires le plus éprouvant pour l’acteur. Lui-même a pu en prendre la mesure lorsque, dans La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau mis en scène par Jean-François Sivadier, il interprétait le rôle de Lucien Petypon – une expérience « extrêmement troublante » de laquelle il a tiré quelques préceptes : savoir saisir, au travers des archétypes et d’une codification rigoureuse, une liberté suprême, un lâcher-prise sans lesquels le rire n’advient jamais. Ne pas chercher la parodie, ne pas chercher la satire sociale ni même une quelconque catharsis chez les vaudevillistes du XIXe siècle puisqu’ils inventent une forme plus abstraite, plus énigmatique et plus inquiétante de comique.
Aussi, pour cette nouvelle édition de « Paroles d’acteurs » (dispositif de transmission soutenu par l’Adami qui propose à de jeunes acteurs de travailler avec un « maître » de théâtre), Nicolas Bouchaud n’a pas hésité longtemps. Les jeunes acteurs sélectionnés au sein du dispositif Talents Cannes Adami expérimenteront sur deux pièces d’Eugène Labiche, à partir d’un travail de clown encadré par Lucie Valon. Histoire de retrouver l’intelligence « animale » des situations et de traquer, dans un genre réputé mineur dans l’histoire de la littérature, ces perles de poésie qui transgressent toute morale.