Mette Ingvartsen

The Artificial Nature Project

Archive 2012
Centre Pompidou
28 novembrenov. – 1 décembredéc.
1/2

The Artificial Nature Project
Concept et chorégraphie, Mette Ingvartsen
Lumière, Minna Tiikkainen
Régisseur lumière, Susana Alsonso
Son, Peter Lenaerts
Directeur technique, Philippe Baste
Assistante chorégraphie / production, Élise Simonet
Avec Franziska Aigner, Sidney Leoni, Martin Lervik, Maud Le Pladec, Guillem Mont De Palol, Manon Santkin, Christine De Smedt
Chargée de production, Kerstin Schroth
Production Mette Ingvartsen / Great Investment
Coproduction PACT Zollverein (Essen) ;Théâtre National de Bretagne (Rennes) ; Kaaitheater (Bruxelles) ; BUDA (Kortrijk) ; apap / szene (Salzbourg) ; Musé́e de la Danse/Centre Choré́graphique National de Rennes et de Bretagne ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à̀ Paris
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à̀ Paris
Avec le soutien de Kunstrådet (Danemark), Hauptstadtkulturfonds (Berlin) et les Autorités Flamandes
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.
Avec l'aide de Mokum
Spectacle créé le 2 novembre 2012 au PACT Zollverein (Essen)

Des choses qui tombent, se déplacent, restent en suspens. Des choses qui se diffractent, s’évanouissent, se transforment, entraînent des transformations. Des choses qui se produisent – dévoilent leur mouvement propre, les paradoxes de leurs modes d’action et d’interaction. Des choses. Et des corps : agissant et agis, déplaçant et déplacés, dépassés, emportés. La chorégraphe Mette Ingvarsten s’intéresse à la production de mouvement et à sa relation complexe avec les principes organisant la perception. Des superstructures (comme celles de la grande ville dans Giant City) jusqu’au plus ténu de l’expérience sensible, ses pièces fabriquent des boucles perceptives où sujet et objet, animé et inanimé, organique et mécanique, s’entremêlent jusqu’à un point de vertige. De manière ludique dans It’s in the Air, ou plus contemplative dans Evaporated Landscapes, elle renverse les règles de la causalité pour mieux concentrer le regard sur ce qui se produit entre. À la lisière des phénomènes et des images. Avec The Artificial Nature Project, elle poursuit son exploration de la scène comme laboratoire – à la frontière de la physique et du spectaculaire. Comme un microscope grandeur nature, le plateau génère des transformations, déplie différents états de la matière – substance vivante, objets familiers, particules en suspension. Le trouble introduit sur ce qui est corps et ce qui est chose, sur ce qui circule de l’un à l’autre, provoque l’attention, pousse à suivre le processus, les glissements, les liens manquants. Au fil des tableaux se dessine une allégorie de la place de l’homme vis-à-vis de son environnement : un De Natura Rerum chorégraphique reflétant l’illusion d’un contrôle sur la nature, sans cesse rattrapé par l’entropie du vivant.  

Dans le même lieu