Valérie Dréville

Paroles d’acteurs / la Troade de Robert Garnier

Archive 2011
Théâtre
1/4

La Troade de Robert Garnier
Mise en scène, Valérie Dréville
Collaborateur artistique, Philippe Ducou
Avec Marie-France Alvarez, Charlotte Victoire Legrain, Eva Leimbergerova, Géraldine Martineau, Alexandre Desane, Raphaël Goldman, Karim Leklou, Sid-Ali Limam, Vincent Menjou-Cortès
Coproduction Association Artistique de l’Adami ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec la Théâtre de l’Aquarium

Julie Brochen, Jean-Pierre Vincent ou Joël Jouanneau ont en commun d’avoir chacun expérimenté le dispositif « Paroles d’acteurs ». Rien d’étonnant pour ces metteurs en scène, qu’on sait attachés à transmettre la mémoire théâtrale : « Paroles d’acteurs » – produit par l’Association Artistique de l’ADAMI depuis seize éditions, dont six présentées dans le cadre du Festival d’Automne – encourage en effet les activités de transmission en suscitant la rencontre entre des « maîtres de théâtre » et de jeunes acteurs issus du champ cinématographique.
L’an passé, ces acteurs, sélectionnés par « Talents Cannes », avaient pu découvrir la langue du dramaturge allemand Roland Schimmelpfennig, l’initiative revenant à Marcial Di Fonzo Bo, fondateur du Théâtre des Lucioles.
À la comédienne Valérie Dréville de transmettre, pour cette 16e édition, une pensée du théâtre qu’elle s’est forgée auprès des plus grands maîtres contemporains. Marquée par sa formation puis son parcours d’actrice chez Antoine Vitez, interprète inoubliable des mises en scène de Luc Bondy ou Alain Françon, témoin du dynamisme de l’école russe qu’incarne Anatoli Vassiliev, Valérie Dréville propose de s’immerger dans l’oeuvre du dramaturge français Robert Garnier. La Troade, rédigée en 1579, relate le climat de persécution qui suit la chute de Troie. Centrée sur la figure endeuillée d’Hécube, cette tragédie baroque d’inspiration grecque témoigne du fanatisme religieux qui déchire le XVIe siècle comme du raffinement d’une langue française tout juste naissante.