Steven Cohen
The Cradle of Humankind
The Cradle of Humankind
Chorégraphie, Steven Cohen
Lumière et direction technique, Erik Houllier
Régie vidéo, Baptiste Evrard
Conception, scénographie et costumes, Steven Cohen
Réalisation costumes, Léa Drouault
Assistant à la création, Elu Kieser
Avec Steven Cohen et Nomsa Dhlamini
Équipe pour le tournage des films :
Réalisation des films, Steven Cohen
Interprète, Nomsa Dhlamini
Photos, John Hodgkiss
Tournage des films, John Hodgkiss et Steven Cohen /
Assistants, Elu Kieser, Léa Drouault /
Montage vidéo, Baptiste Evrard /
Direction technique, Erik Houllier
Remerciements particuliers à Anselm Kangah
Remerciements chaleureux à toute l’équipe du Quartz, à Patrick - Quazarvisions et Antony Merlaud
Cette création est dédiée à la mémoire de Merrill Plagis.
Remerciements chaleureux aux personnes et institutions suivantes pour leur soutien : Maropeng A Afrika, le Gouvernement provincial sud africain, Le département paléoantropologie de l’université de Witwatersrand et particulièrement les professeurs Frances Thackeray et Dawn Taylor, le planétarium de Johannesburg et le docteur Claire Flanagan, Wonder Caves et M Ed Hearn, South African Heritage Resource Agency (SAHRA), Nirox et Benji Liebman,l’Université PAST, Monkeyland – Olettenberg Bay au Cap, Institut français en Afrique du Sud, toute l’équipe du Quartz, à Patrick - Quazarvisions et Antony Merlaud
Production déléguée Latitudes Prod (Lille)
Coproduction Le Quartz - scène nationale de Brest ; Le phénix – scène nationale (Valenciennes) ; La Bâtie-Festival de Genève ; Théâtre Garonne (Toulouse) ; Le Manège.mons/CECN (Transdigital) ; Technocité (Mons) ; Réseau Open Latitudes (Latitudes Contemporaines-Lille ; Les Halles-Bruxelles ; L’Arsenic-Lausanne, Le Manège-Mons/Maison Folie, Festival Body Mind-Varsovie) avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne ; Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ;
Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Ville de Lille, la Drac Nord-Pas de Calais, la Région Nord-Pas de Calais, Lille Métropole / Communauté urbaine, l’Institut français, DICREAM, CRRAV (Centre Régional de Ressources Audiovisuelles) de Tourcoing et du Fresnoy, Studio national des arts contemporains de Tourcoing, dans le cadre de Transdigital (FEDER/Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen)
Spectacle créé au Quartz - Festival Anticodes’11 le 16 mars 2011
Steven Cohen, danseur et plasticien né en 1962 à Johannesbourg, s’est fait connaître par ses performances spectaculaires qui associent travail sur le corps et intervention dans l’espace public, interrogeant ses multiples identités d’outsider universel – en tant qu’homme juif, blanc et homosexuel. Pour Golgotha, présenté en 2009 au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne, l’artiste déambulait dans Wall Street juché sur des talons hauts formés de crânes, manière d’interroger la violence économique de notre temps. The Cradle of Humankind s’offre, presque à rebours, comme un retour aux origines de l’homme, comme une réflexion sur son évolution traversée de violence. Mais il s’agit, en faisant émerger ce qui nous lie à cet humain primitif, de mieux réfléchir sur notre présent. Pour cette pièce, Steven Cohen s’est rendu dans les Swartkrans Caves, grottes classées par l’UNESCO comme étant le « berceau de l’humanité ». Ce lieu le fascine car il témoigne de ce moment où l’homme, devenu bipède et maîtrisant le feu, a libéré le mouvement et créé les conditions de la toute première performance.
Sur scène, des projections de performances réalisées dans les grottes s’associent à une chorégraphie à deux. Steven Cohen y partage la scène avec Nomsa Dhlamini, femme sud-africaine de quatre-vingt-dix ans, qui fut sa nourrice et dont la figure parcourt l’oeuvre de l’artiste. Sur scène, sa présence crée, dans sa nudité, une apparition à la fois intime et universelle. Dans cette contraction des temps et des lieux, les peintures rupestres répondent à l’art contemporain, et les permanences de l’humain se font jour –ses pulsions toujours reconduites à la violence, à la cruauté, à la prédation. Ce sont finalement autant les chaînons de notre évolution que les liens qui se tissent entre les hommes qui sont explorés, au prisme d’une véritable danse de transe.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.