Rodrigo García
Gólgota picnic
8 – 17 décembredéc.
THEÂTRE - BUENOS AIRES / LIGÜERIA / PARIS
Nous attirons votre attention sur le fait que ce spectacle comporte des propos qui pourraient heurter certaines sensibilités.
Gólgota picnic
Mise en scène, Rodrigo García
Piano, Marino Formenti
Musique, Joseph Haydn Les Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix
Traduction, Christilla Vasserot
Lumière, Carlos Marquerie
Vidéo, Ramón Diago
Espace sonore, Marc Romagosa
Costumes, Belén Montoliú
Assistant mise en scène, John Romão
Régisseur technique, Roberto Cafaggini
Avec Gonzalo Cunill, Núria Lloansi, Juan Loriente, Juan Navarro, Jean-Benoît Ugeux
Production Centro Dramático Nacional (Madrid) ; Théâtre Garonne (Toulouse)
Production déléguée Théâtre Garonne (Toulouse)
Coproduction Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre du Rond-Point (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec France Culture
Avec le soutien de la Commission
européenne. Cette communication n’engage que son auteur
et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait
être fait des informations qui y sont contenues.
Spectacle créé au CDN de Madrid le 7 janvier 2011
Artiste hors norme, Rodrigo García a l’art de se soustraire aux définitions dans lesquelles on tente de l’enfermer. C’est qu’il fait feu de tout bois : auteur, metteur en scène, vidéaste, il transforme la scène en un lieu où la poésie prend le réel à bras le corps, sans ménagement ni concession. Le nom de la compagnie qu’il crée à Madrid en 1989 annonce la couleur : La Carnicería Teatro (La Boucherie Théâtre).
Chacun de ses spectacles procède au dépeçage systématique des rituels que la collectivité a mis en place, pour mieux dévoiler le désarroi des individus qui la composent. Dans sa dernière création, c’est au sommet du Golgotha qu’il nous convie, pour un pique-nique qui nous ramène aux sources de l’humanité et de l’écriture.
Au commencement de l’humanité, il y a la chute. Et au commencement de l’écriture, il y a la Bible. Dans Gólgota picnic, Rodrigo García revisite les Saintes Écritures et l’« iconographie de la terreur ». Il multiplie les images, dédouble les perspectives, nous invite à observer la scène de différents points de vue, à ne pas nous fier aux apparences, à ne pas être de simples consommateurs d’art, questionnant ainsi la notion même de spectacle. Pour Rodrigo García, la scène est tout sauf un espace convenu, le théâtre est un risque permanent.
Quand les comédiens se taisent, les silences prennent corps dans une composition musicale, Les Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn, interprétée par le pianiste Marino Formenti. « Sautez dans le vide du silence et de la solitude et profitez du recueillement. »
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