Marco Berrettini

Si, Viaggiare

Archive 2011
Danse
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Si, Viaggiare
Idée et chorégraphie, Marco Berrettini
Idée décors, Marco Berrettini
Réalisation décors, Acte II (Marseille)
Costumes, Sylvia Faleni, Ella Abbonizio
Son, Samuel Pajand et Marco Berrettini
Lumière, *MELK PROD.
Avec Marco Berrettini, Jean-Paul Bourel, Sébastien Chatellier, Laetitia Dosch, Bruno Faucher, Katy Hernan, Vanessa Le Mat, Antonio Pedro Lopes, Samuel Pajand
Production et diffusion, PLATÔ – Séverine Péan, Carine Hily
Coproduction La Bâtie-Festival de Genève ;
Centre national de danse contemporaine-Angers ;
Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ;
Festival d’Automne à Paris
Résidence au Centre national de danse contemporaine-Angers
Avec le soutien du Département de la culture de la Ville de Genève, du Département de l’Instruction publique de la République et Canton de Genève, de Pro-Helvetia-fondation suisse pour la culture, de la Cie Gilles Jobin / Accueil studio (CH)
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d'Ile de France-Ministère de la culture et de la communication
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé à ImPulsTanz (Vienne) le 23 juillet 2011

« Neuf astronautes, venant de galaxies différentes, atterrissent sur la minuscule planète Lena ». C’est à partir de cette trame imaginaire que Marco Berrettini, avec l’humour décalé qu’on lui connaît, a choisi de lancer sa nouvelle sonde chorégraphique – comme un module de reconnaissance extra-terrestre examinant les rapports entre individus, les zones d’ouverture et de repli intérieurs qui les fondent. Dans un monde où prolifèrent les moyens de communication, les flux d’informations, la recherche effrénée du contact, qu’advient-il de la rencontre avec l’autre – en tant qu’inconnu, événement radical ?
Si, Viaggiare tourne autour de ce paradoxe, cherchant à cerner les impasses subjectives de la société de l’hyperlien, tout en extrayant de nouvelles formes de construction de soi et de l’altérité. Pour représenter l’instant de transgression qu’implique la rencontre, les interprètes ont mené un travail de friche, expérimentant sur eux-mêmes, se servant d’objets personnels comme catalyseurs de l’individualité et conducteurs du dialogue.
Sous-tendu par un large spectre de réflexions philosophiques, scientifiques – oscillant entre fable idéaliste et regard critique – Si, Viaggiare conjugue l’utopie de la sonde Voyager, emportant les traces de l’humanité vers un grand autre sans visage, et les « espaces gris » de l’intime – le territoire commun d’une convivialité ultra-médiatisée. Avec Si, Viaggiare, le chorégraphe Marco Berrettini poursuit la réflexion initiée avec iFeel sur l’oeuvre du philosophe Peter Sloterdijk. Performances, productions de films, installations – son esthétique baroque naît du mélange des formes, du choc des matériaux : une danse impure, aux prises avec une multiplicité de genres et de sous - genres, qui donne un cadre problématique pour penser une réalité irrémédiablement spectaculaire.