Lloyd Newson / DV8
Can We Talk About This?
28 septembresept. – 6 octobreoct.
Can We Talk About This?
Conception et mise en espace, Lloyd Newson
Assistante à la mise en espace, Elizabeth Mischler
Décors et costumes, Anna Fleischle
Lumière, Beky Stoddart
Vidéo, Tim Reid
Chorégraphie, Lloyd Newson et la compagnie
Directeur de Production, Jamie Maisey
Directeur Technique, Tom Pattullo
Construction décors, Rocket Scenery
Assistante costumes, Ilona Karas
Recherches, Ankur Bahl, Lisa Martinson
Mixage, la compagnie, Lloyd Newson, Ankur Bahl
Équipe technique, Tom Pattullo, Matt Davis, Richard Godin, Adam Hooper, Declan McMonagle
Avec Ankur Bahl, Joy Constantinides, Lee Davern, Kim Jomi Fischer, Ermira Goro, Hannes Langolf, Samir M’Kirech, Christina May, Seeta Patel, Ira Mandela Siobhan, Devaraj Thimmaiah
Coproduction Théâtre national (Londres) ; Dansenshus (Stockholm) ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
En partenariat avec France Inter
Avec le soutien de la Commission
européenne. Cette communication n’engage que son auteur
et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait
être fait des informations qui y sont contenues.
Peut-on en parler ? Et comment en parler ? En s’attaquant aux restrictions de la liberté d’expression, DV8 poursuit le travail d’investigation politique engagé avec To Be Straight With You – qui abordait la question de l’homosexualité. Parole complexe, ancrée dans la chair, malmenée par des intensités contradictoires, le théâtre de DV8 cherche à affronter les angles morts, les interdits qui traversent la réalité – en appuyant là où ça fait mal...
Comment circulent les idées, les opinions, dans nos sociétés démocratiques ? Quels en sont les courants dominants, les mécanismes de censure implicite et explicite – les tabous ? La religion, le multiculturalisme, le racisme ? De l’affaire des Versets sataniques de Salman Rushdie aux caricatures de Mahomet, Can We Talk About This? saisit son problème comme un tout – une intrication de faits sociaux, culturels et subjectifs dont les acteurs déplient toutes les dimensions.
Prolongation des mots, contrepoint des images, les corps impriment leur marque dans l’espace jusqu’à faire vaciller le sens. Fondé sur des entretiens, des images d’archives, alimenté par les réflexions menées avec des sociologues ou des journalistes, ce spectacle se tient aux frontières de la danse et du documentaire – utilisant toutes les ressources de la scène pour secouer les certitudes et provoquer le débat.
Dans le nom de la compagnie DV8 (Dance and Video 8), on peut entendre le mot anglais « deviate », signifiant déviant ou pervers.
Sous l’impulsion de Lloyd Newson, DV8 agite la scène anglaise depuis vingt-cinq ans : à travers la production de films et de spectacles pluridisciplinaires, ils renvoient de la réalité sociale une image équivoque et dérangeante.
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