Lia Rodrigues

Piracema

Archive 2011
CENTQUATRE-PARIS
17 – 20 novembrenov.
1/5

Piracema
Création, Lia Rodrigues
Dramaturgie, Silvia Soter
Collaboration artistique, Guillaume Bernardi
Lumière, Nicolas Boudier
Photographie, Sammi Landweer
Assistante chorégraphie pour le répertoire, Amalia Lima
Dansé et créé en étroite collaboration avec Amalia Lima, Ana Paula Kamozaki, Lidia Larangeira, Calixto Neto, Thais Galliac, Jamil Cardoso, Leonardo Nunes, Gabriele Nascimento, Paula de Paula, Bruna Thimotheo, Francisco Cavalcanti
Diffusion / Production internationale, Thérèse Barbanel , Les Artscéniques
Chargée de Production, Colette de Turville
Résidence de création au Théâtre Jean-Vilar de Vitry en mars 2011, dans le cadre d'un compagnonnage soutenu par le Conseil Régional d’Ile-de-France.
Coproduction Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur- Seine ; King’s Fountain ; le CENTQUATRE – Paris ; Festival d’Automne à Paris
Avec le Kaaitheater (Bruxelles) et Charleroi / Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique, à l’occasion du festival europalia.brasil – Belgique, Secretaria de Cultura do Estado do Rio de Janeiro
Avec le partenariat de REDES de Desenvolvimento da Maré.
Remerciements à la Biennale de Venise / Département de la Danse

Depuis l’expérience d’Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie de Vincennes, depuis celle de François Tanguy à la Fonderie du Mans, on sait à quel point une oeuvre artistique peut être étroitement liée au contexte politique, géographique et social dans lequel elle émerge.
Depuis 2007, chacune des chorégraphies de la brésilienne Lia Rodrigues témoigne ainsi de la vie turbulente et profondément engagée du Centro de Artes da Maré – un lieu de création, de formation, d’émancipation, inventé dans un hangar démuni de tout confort technique et rafistolé par les danseurs eux-mêmes.
Soit un espace culturel original comme il est rare d’en trouver au coeur des favelas de Rio de Janeiro.
Le Centro de Artes, que Lia Rodrigues espère à l’image de son art, « continuellement en chantier », donnait déjà un souffle singulier à Pororoca, une oeuvre présentée lors de l’édition 2009 du Festival d’Automne à Paris.
Cette chorégraphie de groupe, inventée au terme de séances d’improvisations, poétisait déjà les articulations entre sphère individuelle et sphère collective, selon un mouvement qui partait du chaos chorégraphique le plus sourd pour dessiner, peu à peu, de multiples modalités de rencontre et de structuration sociales. Dans sa nouvelle création, Lia Rodrigues a demandé à onze danseurs d’improviser à partir d’épisodes vécus ou fantasmés de leur vie personnelle.
Une nouvelle façon pour elle de condenser des images proliférantes de la vie en société, et d’en révéler, aux confins du rêve, le désordre apparent et l’équilibre fragile.

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