Lagartijas Tiradas al Sol
Asalto al agua transparente
11 – 12 octobreoct.
Asalto al agua transparente
Créé par Lagartijas tiradas al sol
Texte, mise en scène et interprétation, Luisa Pardo,Gabino Rodríguez
Images, Juan Leduc
Directeur technique, Francisco Barreiro
Assistante, Mariana Villegas
Production Lagartijas tiradas al sol (Mexico City),Teatro de la Universidad Nacional Autónoma de México
Coréalisation Maison des Arts Créteil ; Festival d’Automne à Paris
Manifestation organisée avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et européennes, du ministère de la Culture et de la Communication, et de l’Institut français
Avec le soutien de EDF Énergies Nouvelles et d’Air France
Luisa Pardo et Gabino Rodríguez forment un duo de choc qui secoue la scène mexicaine depuis quelques années déjà. Nés en 1983, anciens élèves du Centro Universitario de Teatro, comédiens, auteurs et metteurs en scène, ils fondent en 2003 la compagnie Lagartijas tiradas al sol (Lézards étendus au soleil), conçue comme un collectif, « un espace pour penser », pour bousculer les conventions. L’expression « théâtre engagé » n’est pas
vaine pour désigner leur travail, car ces deux-là pratiquent un théâtre qui réfléchit sur le monde qui les entoure et sur la façon de conduire le spectateur à une perpétuelle remise en cause des valeurs qu’il croit avoir acquises. Pour ce faire, ils sondent et transgressent les frontières du réel et de la fiction. Après leurs spectacles Catalina (histoire, non dénuée d’humour, d’une rupture amoureuse) et Asalto al agua transparente (réflexion
sur le désastre écologique de l’eau à Mexico), ils explorent dans El Rumor del incendio, au travers du portrait d’une femme, Margarita Urías Hermosillo, l’histoire des luttes armées au Mexique. Il s’agit en fait d’un projet en trois parties : un livre (El Rumor del momento / La Rumeur du moment), une pièce de théâtre (El Rumor del incendio / La Rumeur de l’incendie) et un blog (El Rumor del oleaje / La Rumeur de la houle).
La pièce revient sur les mouvements de guérilla dans les années 1960 et 1970, sur les engagements, sur la répression, mêlant les
sources et les formes théâtrales pour composer un véritable « documentaire scénique ». Mais ce théâtre n’est pas une simple reconstitution historique : en rappelant le passé à notre mémoire, c’est notre présent que Luisa Pardo et Gabino Rodríguez n’ont de cesse d’interroger.
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