François Chaignaud / Cecilia Bengolea

Sylphides

Archive 2011
Centre Pompidou
13 – 15 octobreoct.
1/2

Sylphides
Conception, Cecilia Bengolea et François Chaignaud
Lumière, Erik Houllier
Stylisme, Sothean Nhieim
Collaboration dramaturgie, Berno Odo Polzer
Avec Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Chiara Gallerani, Marlene Monteiro Freitas
Production VLOVAJOB PRU
Coproduction Le Quartz - Scène nationale de Brest ; Le Merlan - Scène nationale de Marseille ; Centre Chorégraphique National de Franche- Comté à Belfort ; Centre Chorégraphique National Montpellier Languedoc Roussillon ; La Ménagerie de Verre (Paris) (dans le cadre des Studiolab) ; Théâtre de l’Usine (Genève) ;
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec l’aide de l’équipe technique du Quartz
Remerciements à Donatien Veismann (pour la photographie), Maud Le Pladec, Emma Kim Haghdal, Alex Jenkins
VLOVAJOB PRU est subventionné par la DRAC Poitou-Charentes et reçoit l’aide de l’Institut français pour ses projets à l’étranger.
Cecilia Bengolea et François Chaignaud sont artistes associés à la Ménagerie de Verre (Paris).
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé au Quartz - Festival Antipodes’09 le 24 février 2009

Un programme de « danses libres » de François Malkovsky par François Chaignaud, Cecilia Bengolea et trois autres danseurs sera présenté
samedi 17 septembre au Potager du Roi (Parc Balbi, Versailles), dans le cadre du festival Plastique Danse Flore (www.plastiquedanseflore.com).

Qui s’interroge sur le travail quotidien du danseur contemporain trouvera dans le parcours de l’argentine Cecilia Bengolea et du français François Chaignaud des réponses originales. Passés à la chorégraphie en 2007 après un parcours d’interprètes (pour Alain Buffard, Boris Charmatz, Yves-Noël Genod, Alice Chauchat ou Emmanuelle Huynh), Cecilia Bengolea et François Chaignaud appartiennent à une génération d’artistes qui se passionne autant pour les pratiques corporelles les plus interlopes que pour les techniques académiques : hula-hoop, strip-tease, street-dances, voguing croisent chez eux danses expressionnistes des années 1930, art du ballet, danse anthropologique ou étude d’ouvrages historiques. Il fallait sans doute au tandem une telle curiosité envers l’histoire des corps pour expérimenter un dispositif aussi contraignant que celui de Sylphides (2009) : littéralement enfermés « sous vide » dans des sacs en latex, les danseurs évoluent au minimum de leurs fonctions vitales. Ainsi poussés au bord de l’asphyxie, ils évoquent ces êtres immatériels suspendus entre vie et mort, fantasme et réalité, qui ont tant dynamisé la création littéraire et chorégraphique des XVIIIe et XIXe siècles. Fidèles au canevas dramaturgique traditionnel, qui mène les sylphides de la léthargie à la renaissance, Cecilia Bengolea et François Chaignaud donnent un exemple raffiné de leur façon d’entrelacer figures antiques, réminiscences étincelantes, et épreuves corporelles proches du body art.
 

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