François Chaignaud / Cecilia Bengolea
Sylphides
Sylphides
Conception, Cecilia Bengolea et François Chaignaud
Lumière, Erik Houllier
Stylisme, Sothean Nhieim
Collaboration dramaturgie, Berno Odo Polzer
Avec Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Chiara Gallerani, Marlene Monteiro Freitas
Production VLOVAJOB PRU
Coproduction Le Quartz - Scène nationale de Brest ; Le Merlan - Scène nationale de Marseille ; Centre Chorégraphique National de Franche- Comté à Belfort ; Centre Chorégraphique National Montpellier Languedoc Roussillon ; La Ménagerie de Verre (Paris) (dans le cadre des Studiolab) ; Théâtre de l’Usine (Genève) ;
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Avec l’aide de l’équipe technique du Quartz
Remerciements à Donatien Veismann (pour la photographie), Maud Le Pladec, Emma Kim Haghdal, Alex Jenkins
VLOVAJOB PRU est subventionné par la DRAC Poitou-Charentes et reçoit l’aide de l’Institut français pour ses projets à l’étranger.
Cecilia Bengolea et François Chaignaud sont artistes associés à la Ménagerie de Verre (Paris).
Avec le soutien de l’Adami
Spectacle créé au Quartz - Festival Antipodes’09 le 24 février 2009
Un programme de « danses libres » de François Malkovsky par François Chaignaud, Cecilia Bengolea et trois autres danseurs sera présenté
samedi 17 septembre au Potager du Roi (Parc Balbi, Versailles), dans le cadre du festival Plastique Danse Flore (www.plastiquedanseflore.com).
Qui s’interroge sur le travail quotidien du danseur contemporain trouvera dans le parcours de l’argentine Cecilia Bengolea et du français François Chaignaud des réponses originales. Passés à la chorégraphie en 2007 après un parcours d’interprètes (pour Alain Buffard, Boris Charmatz, Yves-Noël Genod, Alice Chauchat ou Emmanuelle Huynh), Cecilia Bengolea et François Chaignaud appartiennent à une génération d’artistes qui se passionne autant pour les pratiques corporelles les plus interlopes que pour les techniques académiques : hula-hoop, strip-tease, street-dances, voguing croisent chez eux danses expressionnistes des années 1930, art du ballet, danse anthropologique ou étude d’ouvrages historiques. Il fallait sans doute au tandem une telle curiosité envers l’histoire des corps pour expérimenter un dispositif aussi contraignant que celui de Sylphides (2009) : littéralement enfermés « sous vide » dans des sacs en latex, les danseurs évoluent au minimum de leurs fonctions vitales. Ainsi poussés au bord de l’asphyxie, ils évoquent ces êtres immatériels suspendus entre vie et mort, fantasme et réalité, qui ont tant dynamisé la création littéraire et chorégraphique des XVIIIe et XIXe siècles. Fidèles au canevas dramaturgique traditionnel, qui mène les sylphides de la léthargie à la renaissance, Cecilia Bengolea et François Chaignaud donnent un exemple raffiné de leur façon d’entrelacer figures antiques, réminiscences étincelantes, et épreuves corporelles proches du body art.
À voir aussi
François Chaignaud, Geoffroy Jourdain In absentia
Après t u m u l u s, François Chaignaud et Geoffroy Jourdain poursuivent leur exploration des chants funéraires de la Renaissance, en plaçant le public au centre de l’expérience. Dans cette proximité, les moindres signes – souffles, sueur, mouvements – deviennent matières sensorielles où le céleste et le terrestre s’entrelacent.
François Chaignaud Petites joueuses
Pour la troisième année consécutive, le Festival d’Automne poursuit son partenariat avec le Musée du Louvre, développant ensemble une collection de performances contemporaines inédites dédiées au musée et à ses œuvres. À l’occasion de l’exposition « Figures du fou. Du Moyen âge aux romantiques », qui explore la valeur subversive de l’insensé dans la société médiévale, le danseur et chorégraphe François Chaignaud présente Petites joueuses, une pièce en forme de parcours immersif et continu dans le Louvre médiéval ou des créatures mutantes et résonnantes investissent ses fortifications, et forment un troublant carnaval.
Dans le même lieu
Mathilde Monnier Territoires
Investissant les galeries du Centre Pompidou le temps d’un week-end, Mathilde Monnier propose avec Territoires un travail sur la mémoire et la circulation, comme « une collection de 30 ans de gestes issus de ses créations ». Une façon de faire jouer la mémoire au présent, dès maintenant, ou par anticipation.
Apichatpong Weerasethakul Rétrospective intégrale des films et vidéos
Apichatpong Weerasethakul présente la rétrospective intégrale de ses films au Centre Pompidou : ses huit longs métrages, la trentaine de films courts (et rares) qu’il a réalisés, des œuvres collectives ainsi que deux longs métrages dont il est le producteur.
Apichatpong Weerasethakul Particules de nuit
Le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul est l’invité du Festival d’Automne et du Centre Pompidou. Il expose une dizaine d’installations vidéos qui transforme l’ancien solarium en un espace nocturne habité par les réminiscences biographiques et architecturales.
Apichatpong Weerasethakul A Conversation with the Sun (VR), extended edition
Seconde incursion du cinéaste thaïlandais dans le domaine de la performance, A Conversation with the Sun (VR), extended edition, présentée à Paris dans une nouvelle version enrichie d’une troisième partie, fabrique à l’aide de la réalité virtuelle les conditions d’un rêve collectif.
Ligia Lewis Still Not Still
La chorégraphe Ligia Lewis poursuit avec Still Not Still sa réflexion sur les silences et les zones d’ombres de l’Histoire. Dans cette pièce, les interprètes rejouent en boucle une partition dont la dimension burlesque ne fait que souligner le tragique.
Forced Entertainment Signal to Noise
La compagnie menée par Tim Etchells fête ses quarante ans d’existence et n’en finit pas de se renouveler. Plongés dans une réalité virtuelle qui vacille, six comédiennes et comédiens se voient dépossédés de leurs voix, et de leur être. C’est à ne plus rien y comprendre… Bienvenue dans ce nouveau monde.
Sébastien Kheroufi Par les villages
C’est au balbutiement de son parcours artistique que Sébastien Kheroufi découvre Par les villages, de Peter Handke qui évoque le retour d’un écrivain dans son village natal. Dans ce contexte crépusculaire où un univers décline au profit d’un autre, s’élèvent les voix des « offensés et humiliés » qui autrefois se taisaient.