Ex.e.r.ce et encore
Propositions de jeunes chorégraphes
Propositions de jeunes chorégraphes
issus de la formation Ex.e.r.ce (direction Mathilde Monnier) et « Theaterwissenschaft », Université de Giessen (direction Heiner Goebbels)
Vendredi 30 septembre
18h30, Resserre
Idéographie
Conception, Noé Soulier*
20h, Galerie
Marlon
Conception, Aude Lachaise
22h, Coupole
CASSETTE
Conception, David Wampach*
Samedi 1er octobre
17h, Resserre
Voyage Cola
Conception, Bouchra Ouizguen et Alain Buffard
17h45 et 20h30, Resserre
L'Artificier
Conception, Olivier Normand
18h45, Galerie
Sehnsucht hinter Masken
Conception, Arnita Jaunsubrena, Sylvia Lutz, Lea Schneidermann et Kim Willems
20h, Coupole
Research for the quadruped protagonist
Conception, Bryan Campbell
En anglais surtitré en français
20h30 et 22h30, Bar
Ken is a slut
Conception, The Toys / Mathieu Grenier et NIcolas Dubourg
21h30, Galerie
Hymnes à la nuit
Mise en scène, Bernhard Greif et Ferdinand Klüsener
Dimanche 2 octobre
16h, Resserre
Quartiers libres
Chorégraphie, Nadia Beugré
17h, Galerie
Still Standing You
Chorégraphie, Pieter Ampe* et Guilherme Garrido
18h, Coupole
Record of Time
Conception, Alexander-Maximilian Giesche et Lea Letzel
19h, Galerie
1999
Conception, Gerald Kurdian
* Ex.e.r.ce et encore s’inscrit dans la continuité de « After P.A.R.T.S. », présenté en 2010 avec l’école d’Anne Teresa de Keersmaeker. Les chorégraphes et danseurs de trois des spectacles présentés, Noé Soulier, David Wampach et Pieter Ampe, ont suivi cette formation.
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale (Paris) ; Festival d’Automne à Paris
Conçu et programmé en partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Montpellier
Ce programme est parrainé par Heiner Goebbels et Mathilde Monnier.
Il a été conçu en étroite collaboration avec Marie Collin, Pascale Henrot et la SACD.
Remerciements à Catherine Hasler, chargée de l’enseignement, directrice pédagogique du Master ex.e.r.ce au CCN de Montpellier Languedoc-Roussillon direction Mathilde Monnier
La SACD soutient le programme Ex.e.r.ce et encore dans le cadre de son action culturelle.
« Un grand théâtre d’exercice » : ainsi Antoine Vitez qualifiait-il le Théâtre National de Chaillot auquel son nom demeure associé. Du grand metteur en scène d’après guerre, la formation chorégraphique Ex.e.r.ce retient une façon laborantine, buissonnière, d’envisager l’art. Elle retient également une envie de penser la formation artistique comme une activité étroitement liée à la création. D’où le nom adopté par ce cursus expérimental né au Centre Chorégraphique National de Montpellier en 1998 à l’initiative de Mathilde Monnier : Ex.e.r.ce, comme un hommage à Antoine Vitez, d’une part, et comme la contraction de trois mots clés : « Expérience », « Recherche », « Exercice ».
Âgés, pour la plupart, de 20 à 30 ans, issus d’horizons et de formations diverses, un certain nombre d’artistes internationaux transitent ainsi par Montpellier pour approfondir leur approche de la scène, envisager les différents formats qui s’offrent à eux (du dispositif au spectacle, en passant par la performance ou la conférence), ou confronter leurs projets artistiques au regard d’invités tels que La Ribot, Charles Atlas ou Mark Tompkins.
Le Festival d’Automne à Paris, la SACD et le Théâtre de la Cité internationale s’associent au CCN de Montpellier, pour esquisser un panorama des créations nées à la suite de l’expérience Ex.e.r.ce ou à la suite de la formation « Theaterwissenschaft » de l’Université de Giessen, dirigée par Heiner Goebbels. L’exploration ludique des fantasmes féminins pour le one-woman-show d’Aude Lachaise, l’hybridation fantaisiste de Casse-Noisette et de la danse de salon par David Wampach ou le montage chorégraphique des 48 épisodes de la série télévisée Cosmos 1999 par Gerald Kurdian rythmeront ainsi le week-end « Ex.e.r.ce et encore ».
Autant de porte-voix originaux pour une génération artistique en cours d’invention. Pour Mathilde Monnier, ces jeunes chorégraphes sont «des électrons libres qui marquent une nouvelle génération, avec des codes et des façons d’appréhender le monde de l’art qui leur sont propres. Ils ne sont pas les représentants des écoles qu’ils ont traversées et ne cherchent pas à ressembler à leurs aînés. Ils sont issus d’une génération d’après la danse des années 1990, ils ont l’avenir devant eux et certains n’ont pas encore montré leur travail à Paris. »
Ce projet s’inscrit dans la continuité de « After P.A.R.T.S. », présenté en 2010 avec l’école d’Anne Teresa De Keersmaeker.
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