Daniel Veronese

le développement de la civilisation à venir

d’après Une maison de poupée d’Henrik Ibsen

Archive 2011
Théâtre de la Bastille
27 septembresept. – 2 octobreoct.

THEATRE - BUENOS AIRES / PARIS

Le développement de la civilisation à venir / El desarrollo de la civilización venidera
d’après Une maison de poupée d’Henrik Ibsen
Adaptation et mise en scène, Daniel Veronese
Scénographie, Daniel Veronese
à partir de Bundin Ingles de Ariel Vaccaro
Assistante mise en scène, Felicitas Luna
Avec Mara Bestelli, Maria Figueras, Berta Gagliano, Carlos Portaluppi, Roly Serrano


Diffusion, Ligne directe – Judith Martin www.lignedirecte.net
Production Sebastián Blutrach
Avec la collaboration de Iberescena, Proteatro, Instituto Nacional del teatro
Production déléguée en France Festival d’Automne à Paris
Coréalisation Théâtre de la Bastille (Paris) ;
Festival d’Automne à Paris Le Tandem Paris - Buenos Aires est mis en oeuvre, à Paris, par l’Institut français, la Ville de Buenos Aires, avec le soutien du Ministère des Affaires étrangères et européennes, du Ministère de la Culture et de la Communication et la Mairie de Paris.

Spectacle créé au Théâtre Camarin de las musas (Buenos Aires) en juillet 2009

En proposant sa propre version de Une maison de poupée, Daniel Veronese rend hommage à la pièce d’Ibsen et, comme pour mieux se l’approprier, il choisit de lui donner un nouveau titre : Le développement de la civilisation à venir. Ibsen écrivait pour son temps, explique l’auteur et metteur en scène argentin, et les temps ont changé. Aussi opère-til un « court-circuit temporel », perceptible dès les premiers moments du spectacle : Nora et son mari (désormais prénommé Jorge) commentent les Scènes de la vie conjugale, le film d’Ingmar Bergman qu’ils viennent de voir au cinéma.
Pas un seul instant ils n’imaginent à quel point cette discussion est prémonitoire. Comme Une maison de poupée en son temps, Le développement de la civilisation à venir se déroule bel et bien aujourd’hui, en Argentine ou ailleurs, là où le pouvoir reste concentré entre les mains de l’homme.
Daniel Veronese a l’art de mettre son théâtre aux prises avec les crises et les conflits qui sont ceux du public contemporain. Le spectateur s’y reconnaîtra, lui qui se trouve assis au plus près des comédiens, à portée de leurs voix et de leurs corps. Ces derniers évoluent, comme souvent dans les spectacles de Veronese, dans une scénographie d’occasion, qui a déjà servi et resservira peutêtre encore pour d’autres mises en scène. Ils vont et viennent à toute vitesse, se bousculent, chancellent, se reprennent et claquent les portes d’un décor qui ne cherche pas à faire illusion.