Bérangère Jannelle
Vivre dans le feu
5 – 15 octobreoct.
Vivre dans le feu
Adaptation et mise en scène, Bérangère Jannelle
Texte, libre adaptation du recueil Vivre dans le feu, Confessions de Marina Tsvetaeva
(présentation Tzvetan Todorov, traduction Nadine Dubourvieux - Éditions Robert Laffont)
et des poèmes de Marina Tsvetaeva in Le Ciel brûle (traduction, Pierre Leon - Éditions Gallimard)
Collaboration artistique, Olivier Dubois
Scénographie, Stéphane Pauvret
Lumière, Anne Vaglio
Son, Jean-Damien Ratel
Costumes, Valérie Ranchoux
Coiffure, Joëlle Dominique
Direction technique et régie lumière, Marc Labourguigne
Régie son, Isabelle Fuchs
Construction éléments de décors, Atelier du Grand T et Atelier Devineau
Avec Natacha Régnier
Production, administration, diffusion, Béatrice Horn assistée de Florence Douaze-Bonnet
Production Cie La Ricotta – Bérangère Jannelle
Production déléguée Le Fanal – Scène nationale de Saint-Nazaire
Coproduction CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National ; Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie ; Équinoxe – scène nationale de Châteauroux ; TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine ; Théâtre de l’Ouest Parisien (Boulogne- Billancourt) ; Le Grand T – Scène conventionnée
Loire-Atlantique ; Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
La Ricotta – Bérangère Jannelle a été accueillie en résidence de création au Théâtre de la Ville-Paris, au CENTQUATRE – établissement artistique de la Ville de Paris et au CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National.
La Ricotta est compagnie associée au Fanal – Scène nationale de Saint-Nazaire.
Remerciements à Maroussia, Chantal, Marie Raymond et Françoise Lebeau, à la Compagnie d’Octobre-Catherine Diverrès, Chat borgne Théâtre-Jean Yves Ruf, Compagnie SIRENES, Compagnie Claude Buchwald, Maison du théâtre de la danse (Epinay sur Scène), Séverine Chavrier, Centre Chorégraphique National de Caen / Basse-Normandie
Spectacle créé au CDDB-Théâtre de Lorient
le 13 janvier 2011
Témoin privilégié de la révolution russe, la poétesse Marina Tsvetaeva, dont la carrière tragique a longtemps été maintenue dans l’ombre de la littérature internationale,
est l’auteure de carnets poétiques qui lui ont fait gagner l’admiration d’écrivains de la carrure de Rainer Maria Rilke ou Boris Pasternak. Incandescence : ainsi l’essayiste Tzvetan Todorov qualifiait-il l’une des écritures les plus intempestives de la littérature du XXe siècle, hantée par la musique de Frédéric Chopin et le symbolisme russe. Avec Vivre dans le feu, adaptation libre des carnets de Marina Tsvetaeva, Bérangère Jannelle contribue aujourd’hui à la réhabilitation de cette oeuvre anticonformiste en confiant un premier grand rôle sur la scène théâtrale française à l’actrice Natacha Régnier.
Metteure en scène de théâtre et d’opéra, précédemment assistante de Klaus Michaël Grüber, Stéphane Braunschweig ou Arthur Nauzyciel, mais aussi auteure d’un
long-métrage documentaire autour de Pylade de Pier Paolo Pasolini, Bérangère Jannelle s’est à la fois distinguée par son travail sur le répertoire – Amor! ou les Cid de Corneille, Ajax, Amphitryon – et sa reconnaissance d’écritures poétiques fortes. Si les serres de Cherbourg, les anciens bains romains de Strasbourg ou la base de sous marins de Lorient ont su prêter leur « pouvoir mythologique » à ses mises en scène du Décameron de Boccace, des Antigones ou d’Arborescences, Vivre dans le feu restera dans l’enceinte close du théâtre, écrin d’un voyage poétique que Bérangère Jannelle décrit comme une rencontre entre l’actrice et la poétesse, « une expérience de conversation extrême et de jeu pur, hors de tout naturalisme biographique ».
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