The Powerful People / Miguel Gutierrez

Last Meadow

Archive 2010
Centre Pompidou
25 – 28 novembrenov.
1/2

Last Meadow
Conception, Miguel Gutierrez
Avec Michelle Boulé, Tarek Halaby
assistés de Neal Medlyn, Alex Anfanger
Son, Neal Medlyn
Lumière, Lenore Doxsee
Costumes, David Tabbert
Directeur technique, Mike Inwood


Musiques :
Lucas Reginald Grant Physical Attraction ; Madonna, Joe Henry and Stuart Price Jump (Jacques Le Cont Edit) ; Wolfgang Amadeus Mozart Requiem (direction Leonard Bernstein) ; Leonard Rosenman, musique de East of Eden et Rebel Without a Cause ; Dimitri Tiomkin, musique de Giant
Textes :
Miguel Gutierrez and East of Eden : Paul Osborn (scénario) d’après John Steinbeck ; Rebel Without a Cause : Stewart Stern (scénario), Irving Shulman (adaptation) d’après une histoire de Nicholas Ray ; Giant : Ivan Moffett (scénario) d’après Edna Ferber
 


Management, Ben Pryor / tbspMGMT
Production National Performance Network 
Coproduction Creation Fund Project ; Dance Theater Workshop
En partenariat avec Portland Institute of Contemporary Art, Flynn Center for the Performing Arts
Coréalisation Les Spectacles vivants – Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris

Last Meadow est une commande du Dance Theater Workshop’s Commissioning et du Creative Residency Program, avec le soutien de the Jerome Foundation, the Ford Foundation, the National Endowment for the Arts, a federal agency, the New York State Council on the Arts, the New York City Department of Cultural Affairs, the Jerome Robbins Foundation, et le soutien du New York State Council on the Arts Dance Program. 
Last Meadow est une National Performance Network (NPN) Creation Fund Project, commandée par le Dance Theater Workshop en partenariat avec Portland Institute of Contemporary Art, Flynn Center for the Performing Arts et NPN. Les principaux donateurs de la NPN sont the Doris Duke Charitable Foundation, Ford Foundation, Nathan Cummings Foundation, MetLife Foundation et the National Endowment for the Arts, a federal agency.
Last Meadow est un projet de Creative Capital, qui reçoit le soutien de the Andy Warhol Foundation, Doris Duke Charitable Foundation, Ford Foundation, the William and Flora Hewlett Foundation, the TOBY Fund, the James Irvine Foundation, the Nathan Cummings Foundation, ainsi que d’autres donateurs individuels et institutionnels.
Des soutiens supplémentaires ont été fournis par the Jerome Foundation, the MAP Fund, a program of Creative Capital soutenu par the Doris Duke Charitable Foundation et the Rockefeller Foundation, Lambent Fellowship, a project of Tides Foundation, New York, the Josephine Foundation, the New York Foundation for the Arts Fellowship in Choreography et par des donateurs individuels.
Last Meadow a été développé dans le cadre de résidences telles que Workspace at Abrons Art Center, Baryshnikov Arts Center et Hollins University, Texas Woman’s University.
Last Meadow bénéficie du soutien de l’ONDA.

Miguel Gutierrez se définit lui-même comme un artiste pratiquant la danse et la musique. Alternant projets solos, performances et pièces collectives au sein du groupe Miguel Gutierrez and the powerful people, il a imposé sur la scène new-yorkaise un style explosif, où l’implication du corps et le mélange des genres produit un trouble généralisé des interprétations, des discours et des fictions.
Last Meadow nous fait basculer de l’autre côté de l’écran, dans l’univers de James Dean : de À l’est d’Eden à Géant, en passant par La Fureur de vivre, Dean laisse derrière lui l’image d’un acteur rebelle, sex-symbol ambigu reflétant les contradictions de l’Amérique. S’emparant du mythe, Miguel Gutierrez et ses deux complices jouent à emmêler les personnages, les musiques, les genres – comme s’ils s’étaient perdus dans les bonus d’un DVD piraté : voix et dialogue sont distordus, amplifiés, commentés ; les postures et les masques de la passion défilent et se combinent, oscillant entre grimace et sincérité.
L’énergie de la danse agit ici comme un contrepoint, permettant de relire le « grand bazar » de l’histoire collective américaine – ses gentilles filles, ses bons et ses mauvais garçons, ses figures de pères. Embrouillant en apparence tous ces fils, Miguel Gutierrez nous livre un véritable déchiffrage, posant un point d’ancrage contemporain dans cet inconscient Technicolor. Entre fresque épique, reconstitution fidèle et joyeux saccage, la scène devient cette « dernière prairie » (Last Meadow) – lieu utopique où mettre nos héros à nu.

 

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