Peter Brook
Une Flûte Enchantée
d’après Wolfgang Amadeus Mozart
9 novembrenov. – 31 décembredéc.
Une Flûte enchantée
Librement adaptée par Peter Brook, Franck Krawczyk et Marie-Hélène Estienne
d’après la partition de Wolfgang Amadeus Mozart
Mise en scène, Peter Brook
Lumière, Philippe Vialatte
Piano en alternance, Franck Krawczyk, Matan Porat
Avec Dima Bawab, Malia Bendi-Merad, Leila Benhamza, Luc Bertin-Hugault, Patrick Bolleire, Jean-Christophe Born, Raphaël Brémard, Thomas Dolié, Antonio Figueroa, Virgile Frannais, Betsabée Haas, Matthew Morris, Agnieszka Slawinska, Adrian Strooper, Lei Xu, Jeanne Zaepffel
Comédiens, William Nadylam, Abdou Ouologuem
C.I.C.T / Théâtre des Bouffes du Nord
Festival d'Automne à Paris
Attiki Cultural Society - Athènes
Musikfest - Bremen
Théâtre de Caen
MC2: Grenoble
barbicanbite11 - Londres (avec le 11 en italique)
Grand Théâtre de Luxembourg
Piccolo Teatro di Milano - Teatro d'Europa
Lincoln Center Festival - New York
En partenariat avec France Inter
« Les Noces de Figaro, Don Giovanni et même La Flûte enchantée ont une chose en commun. Ils échappent à toute tentative de catégorisation. Aucune de ces œuvres n’est uniquement ni “drôle” ni “sérieuse”, ni “légère” ni “solennelle”… » C’est en ces termes qu’en 1998, lors de la création de son Don Giovanni à Aix-en-Provence, Peter Brook formulait sa conception des opéras de Mozart. Véritables kaléidoscopes d’émotions, ces ouvrages se rapprochent selon lui du théâtre de Shakespeare, de Racine ou, plus encore, de Tchekhov et de son art du contre-pied et de la rupture. Pour mettre en scène La Flûte enchantée dans le cadre, intime et envoûtant, de son Théâtre des Bouffes du Nord, il en a confié la transcription musicale au compositeur Franck Krawczyk : familier des collaborations transdisciplinaires, qu’il s’agisse de théâtre (avec Julie Brochen), de danse (avec Emio Greco et P.C. Scholten) ou d’installations plastiques (avec Christian Boltanksi et Jean Kalman), celui-ci a conçu une partition originale qui sera interprétée par le grand artiste Alain Planès, seul maître des cérémonies au piano. Avec Marie-Hélène Estienne, Peter Brook a lui-même « librement » adapté (mais venant de lui, pourrait-il en être autrement ?) le livret d’Emanuel Schikaneder : comme il l’avait fait avec sa Tragédie de Carmen (1981) et ses Impressions de Pelléas, c’est en effet avant tout sous l’angle du souvenir poétique et de la relecture qu’il envisage cet opéra dont l’apparente économie de moyens n’a d’autre but que de permettre aux chanteurs-comédiens de délivrer, dans leurs plus infimes nuances, toutes les vibrations du langage mozartien.
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