Mette Ingvartsen / Jefta van Dinther
It’s in the Air
It’s in the Air
Chorégraphie et interprétation, Jefta van Dinther et Mette Ingvartsen
Lumière et décors, Minna Tiikkainen
Son, Peter Lenaerts
Dramaturgie, Bojana Cvejic
Technique, Oded Huberman
Chargée de production, Kerstin Schroth
Production Mette Ingvartsen/Great Investment et Jefta van Dinther/Sure Basic
Coproduction PACT Zollverein (Essen) ; Hebbel am Ufer (Berlin) ; Kaaitheater (Bruxelles)
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale ; Festival d’Automne à Paris
Financé par Haupstadtkulturfonds (Berlin) et Kunstradet, Danish Arts Council (Danemark)
Avec le soutien de Eurotramp (Allemagne), Les Brigittines (Bruxelles), Charleroi/Danses, Centre Chorégraphique de la Communauté Française de Belgique (Bruxelles), Ballhaus Naunynstraße (Berlin) et sommer.bar 2007 a project of Tanz im August (Berlin)
It’s in the Air : un duo insolite, né de la collaboration entre Mette Ingvartsen et Jefta van Dinther – danseurs et chorégraphes ayant tous deux participé à des projets collectifs, comme 6M1L, initié par Xavier Le Roy et Bojana Cvejic. Pour cette pièce, ils ont mis en place un espace de jeu aérien et dynamique, proposant une lecture du mouvement à la fois abstraite et décalée.
Que se passe-t-il lorsqu’un corps saute ? Inévitablement, il retombe. Pour transformer ce principe en modèle de balancement continu, révéler toutes les nuances qui se glissent entre activité et passivité, inertie et volonté – ils se sont emparés du trampoline comme d’une extension paradoxale de l’organisme : machine qui étend ses capacités, le propulse, tout en le donnant à voir fractionné – successivement pur mouvement et image suspendue.
Mise en boucle, leur voltige devient un appareil à démultiplier le regard ; un amplificateur, qui accentue les variations d’amplitude, de synchronisation, de rythme – et fait surgir un imaginaire en apesanteur. Changements imperceptibles, répétition obsédante, expérience de la durée, de la perte de contrôle : c’est immobile, mais en mouvement. Ça se déplace, mais sur place. Ça se transforme, et ça ne s’arrête pas. Ça se répète, ça change sans cesse. C’est en haut, c’est en bas, c’est entre-deux. Un rebond, puis un autre. C’est dans les airs.
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