Mette Ingvartsen
Giant City
Giant City
Concept et chorégraphie, Mette Ingvartsen
Lumière, Minna Tiikkainen
Son et dramaturgie, Gerald Kurdian
Avec Sirah Foighel Brutmann, Dolores Hulan, Sidney Leoni, Guillem Mont De Palol, Chrysa Parkinson, Manon Santkin, Andros Zins-Browne Chargée de production, Kerstin Schroth
Production Mette Ingvartsen/Great Investment
Coproduction steirischer herbst festival (Graz) ; Festival Baltoscandal (Rakvere) ; PACT Zollverein (Essen) ; Hebbel am Ufer (Berlin) ; Kaaitheater (Bruxelles)
Coréalisation Théâtre de la Cité internationale ; Festival d’Automne à Paris
Financé par Haupstadtkulturfonds (Berlin) et Kunstrådet, Danish Arts Council (Danemark)
Recherches soutenues par Le CENTQUATRE (Paris) et le Musée de la Danse (Rennes)
Le travail de la chorégraphe Mette Ingvartsen tire sa diversité d’un croisement entre danse et médias permettant de penser les nouveaux modes d’être et d’apparaître du corps. Au fil de projets individuels ou collectifs – comme Where is my Privacy, relayé sous forme de vidéos sur Internet – elle ausculte le rapport entre matériel et virtuel, mécanique et organique – la manière dont le corps interagit avec les transformations de son environnement. L’invention de nouveaux langages, de nouveaux formats de représentation, l’amène à défricher des territoires allant du plus intime aux structures globales qui organisent la perception.
Avec Giant City, c’est le tissu flexible de l’espace urbain qui devient objet d’investigation. Champ d’observation des mutations qui affectent nos comportements subjectifs et collectifs, la ville constitue une chorégraphie ready-made, aux variations d’intensité constantes. Comment s’y propagent gestes et signes, comment circulent des vitesses, des rythmes ? Quelles sensations, quels affects s’y échangent et s’y disséminent ?
Cherchant à restituer les flux immatériels qui polarisent la mégapole – flux d’information, d’argent, de désirs – les interprètes transforment la scène en zone instable. À partir de séquences qui se transforment, se répètent, se contaminent, ils rendent palpable l’espace vibrant entre les corps. Traversé par des espaces imaginaires qui affectent ses déplacements, traversant des « villes invisibles » aux coordonnées fluctuantes, le groupe nomade devient une interface, une surface de projection, où se reflètent les images de notre devenir.
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