Jérôme Bel / Anne Teresa De Keersmaeker / Ictus
3Abschied
12 – 16 octobreoct.
3Abschied
Concept, Anne Teresa De Keersmaeker & Jérôme Bel
Musique, Gustav Mahler Der Abschied / Das Lied von der Erde
Transcription, Arnold Schoenberg
Danse, Anne Teresa De Keersmaeker
Mezzo, Sara Fulgoni
Piano, Jean-Luc Fafchamps
Ictus
Violon I, George Van Dam
Violon II, Igor Semenoff
Alto, Aurélie Entringer / Jeroen Robbrecht (à confirmer)
Violoncelle, François Deppe / Geert De Bièvre (à confirmer)
Contrebasse, Géry Cambier
Flûte, Michael Schmid
Hautbois, Piet Van Bockstal / Kristien Ceuppens (à confirmer)
Clarinette, Dirk Descheemaeker
Basson, Dirk Noyen
Cor, Kristina Mascher-Turner
Timbales et percussion, Gerrit Nulens
Harmonium & célesta, Nico Declerck
Direction, Georges-Elie Octors
Assitante, Anne Van Aerschot
Stagiaire, Maxime Kurvers
Coordination de la production, Johan Penson, assisté par Tom Van Aken
Directeur technique Ictus, Eric Verberdt
Technicien, Davy Deschepper
Remerciements Lucy Grauman (chant), David Hernandez (danse), Eugénie De Mey, Anne-Catherine Kunz,
Rita Poelvoorde, Herman Sorgeloos, Christophe Wavelet, Piano’s Maene
Production Rosas
Coproduction La Monnaie /De Munt (Bruxelles) ; Opéra de Lille ; Sadler’s Wells (Londres) ; Theater an der Wien ; Hellerau European Center for the Arts Dresden ;
Théâtre de la Ville-Paris ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Ictus & R.B. Jérôme Bel
3Abschied (3Adieux) : c’est sous le signe d’un adieu trois fois répété qu’a lieu cette rencontre inattendue entre deux figures de la danse contemporaine. Hantée par l’Adieu de Gustav Mahler, dernière partie du Chant de la terre – Anne Teresa De Keersmaeker a invité son collègue Jérôme Bel à travailler avec elle sur ce projet. L’association de ces deux artistes peut paraître surprenante à nombre d’amateurs de danse contemporaine, cependant Anne Teresa De Keersmaeker et Jérôme Bel nourrissent un grand intérêt pour leurs travaux respectifs, depuis des années ils entretiennent, sur le mode du dialogue, une relation privilégiée et intense. En dépit de leurs évidentes différences formelles, tout deux se reconnaissent dans une certaine éthique du spectacle considérant la scène de théâtre moins comme lieu de divertissement que d’interrogation.
3Abschied ne déroge pas à ce programme commun, du fait même de son sujet : faire face à sa propre mort. Mahler, afin d’essayer d’exprimer la difficulté pour un être humain de se confronter à sa propre mort, inaugure avec son Chant de la terre une nouvelle forme musicale, celle du poème symphonique. À l’intimité du lied, il associe la puissance d’un vaste effectif orchestral, que tempère ici la transcription d’Arnold Schoenberg interprétée sur scène par la mezzo Sara Fulgoni et treize musiciens de l’ensemble Ictus. C’est à travers l’individu Anne Teresa De Keersmaker, au moyen de sa pratique, la danse bien sûr, mais aussi de son outil, le corps et toutes ses possibilités expressives, que cette expérience va être problématisée et vécue afin que chacun des spectateurs puisse à son tour, par empathie ou par dénégation, ressentir et questionner son propre rapport à son inévitable finitude.
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