Caterina Sagna / Carlotta Sagna

Nuda Vita

Archive 2010
Théâtre de la Bastille
17 – 25 novembrenov.

Nuda Vita 
Chorégraphie, Caterina Sagna et Carlotta Sagna
Texte, Roberto Fratini Serafide
Lumière, Philippe Gladieux 
Costumes, Alexandra Bertaut
Conception sonore et musicale, Arnaud Sallé
Régie générale, Frank Condat

Avec Alessandro Bernardeschi, Tijen Lawton, Caterina Sagna et Carlotta Sagna
 


Administration, production et diffusion, Bureau Cassiopée
Production déléguée, Al Dente
Coproduction Arcadi ; La Ménagerie de Verre (Paris) ; Biennale de la Danse (Lyon) ; Théâtre de la Bastille (Paris) ; L’Espal scène conventionnée (Le Mans) ; Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais ; RPF/RED Reggio Emilia Danza – Aperto Festival (IT) ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de l’Adami
La compagnie a été accueillie en résidence de création à la Ménagerie de Verre dans le cadre du studiolab, au CCN Roubaix Nord-Pas de Calais à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée et L’Espal, scène conventionnée – Le Mans.
La compagnie Caterina & Carlotta SAGNA est soutenue par la DRAC Île-de-France - ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la compagnie.

Spectacle créé les 1er et 2 octobre 2010 dans le cadre de la Biennale de la Danse de Lyon

 

Depuis leurs débuts, Caterina et Carlotta Sagna alternent créations individuelles et collaborations : l’occasion pour elles de composer à quatre mains des œuvres teintées d’humour grinçant, jouant sur les frontières entre théâtre, musique et chorégraphie. Réunies depuis 2009 au sein d’une même compagnie, elles poursuivent leurs recherches sur les tensions entre danse et mots – les dérives du sens que permet le passage d’un mode d’expression à un autre. 
Pour cette nouvelle création, elles sont parties d’un texte de Roberto Fratini Serafide décrivant quatre personnages familiers et inquiétants. Se servant des dialogues comme d’un matériau à manipuler, à découper, les interprètes sondent les mécanismes qui unissent ces quatre présences – le lien à leur histoire et au monde. Qui sont-ils ? Amis, amants, complices, frères et sœurs ? Exclus de la société, ils ont inventé leur propre sphère de jeu – et parlent, et dansent, et passent d’un sujet à un autre, de la parole au geste – animés par leurs envies, leurs élans, leurs indignations.
L’air de rien, par glissements successifs, cette mécanique d’exclusion va venir s’infiltrer dans les rouages de leur harmonieuse relation, révélant des zones d’ombre, des espaces ambigus. Qu’est-ce que la « vie nue » ? Peut-être le mélange d’innocence et de cruauté qui les anime... Esclaves de leurs habitudes, des schémas de pensée qu’ils ont appris – miroirs déformants de nos propres conventions, ils nous font glisser de la légèreté à l’effroi, de l’hilarant à l’horrible, et soumettent notre jugement à un doute radical.