Boris Charmatz
Levée des conflits
26 – 28 novembrenov.
Levée des conflits
Installation chorégraphique pour 26 danseurs
Conception et Chorégraphie, Boris Charmatz
Assisté de Anne-Karine Lescop
Lumière, Yves Godin
Son, Olivier Renouf
Interprétation, Eleanor Bauer, Nuno Bizarro, Mathieu Burner, Magali Caillet-Gajan, Boris Charmatz, Sonia Darbois, Olga Dukhovnaya, Olivia Grandville, Gaspard Guilbert, Taoufiq Izzediou, Lenio Kaklea, Jurij Konjar, Elise Ladoué, Catherine Legrand, Maud Le Pladec, Naiara Mendioroz, Thierry Micouin, Andreas Albert Müller, Mani Asumani Mungai, Élise Olandeguy, Felix Ott, Annabelle Pulcini, Fabrice Ramalingom, Nabil Yahia-Aïssa
Production Musée de la danse / CCNRBMusée de la danse / Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne - Direction : Boris Charmatz.
Association subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles / Bretagne), la Ville de Rennes, le Conseil régional de Bretagne et le Conseil général d’Ille-et-Vilaine.
Coproduction, Théâtre National de Bretagne à Rennes, Théâtre de la Ville-Paris / Festival d’Automne à Paris, Manifesta 8 (Murcia, Cartagena -Espagne-) Avec le soutien de Teatro Maria Matos (Lisbonne) et de Chassé Theater/Breda
Ce projet reçoit le soutien de Culturesfrance/Ville de Rennes et de l’Erste Foundation dans le cadre de la Manifesta 8
Avec le soutien de l’Adami
Directeur du Musée de la danse, laboratoire dont il se sert pour soumettre la trame chorégraphique à de multiples expériences, Boris Charmatz ne cesse de sonder les contours de sa pratique, d’exposer et d’élargir ses frontières, de jouer avec son histoire. Après 50 ans de danse – œuvre hybride, entre abécédaire des formes de Merce Cunningham et kaléidoscope de gestes récupérés – il propose un nouvel objet-limite, un hologramme méditatif pour vingt-six danseurs.
Pour ce chorégraphe explorateur de la friction des corps, de l’improvisation sauvage et du choc des matériaux, Levée des conflits délimite une zone neutre : un moment d’apesanteur, de suspension provisoire de la mêlée. Levée – comme une levée du temps, de la tension du sens, des règles organisant la perception. En une ronde hypnotique, un tourbillon circulant de corps en corps, les vingt-six danseurs vont chercher à produire un mirage : une impression subliminale se dégageant d’un enchaînement continu d’états.
Exposée à la durée, sans cesse en train de se nouer et de se dénouer, cette structure à géométrie variable mobilise une attention flottante : ensemble à contempler d’un seul regard, et chorégraphie composée d’une multitude d’évènements qui s’emboitent, pivotent, coulissent – laissant voir chaque geste en train de se faire ; danse fluide, en apesanteur, qui simplement a lieu, et mécano complexe, en oscillation permanente. Avec Levée des conflits, Boris Charmatz invente un « trou de danse » – trou noir ou vortex – capable de capturer le mouvement dans une image fixe.
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