Sylvain Creuzevault

Notre terreur

Archive 2009
Théâtre

Notre terreur
Création collective d’ores et déjà
Mise en scène, Sylvain Creuzevault
Costumes, Pauline Kieffer
Scénographie, Julia Kravtsova
Marionnettes et masques, Joseph Lapostolle et Loïc Nébréda 
Lumière, Vyara Stefanova
Avec Samuel Achache, Cyril Anrep, Benoit Carré, Antoine Cegarra, Éric Charon, Sylvain Creuzevault, Pierre Devérines, Vladislav Galard, Lionel Gonzalez, Arthur Igual, Léo-Antonin Lutinier
Production d’ores et déjà, La Colline-théâtre national ; Nouveau Théâtre d’Angers – Centre dramatique national des Pays de la Loire ; Célestins-Théâtre de Lyon ; Culturgest/Lisbonne ; Festival d’Automne à Paris
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Dans le cadre de sa coproduction avec le Nouveau Théâtre d’Angers, le spectacle a fait l’objet d’une résidence de création
En compagnie de l’Adami

Dates et lieux de tournée :
Théâtre des Célestins / Lyon, 24 novembre au 4 décembre
Nouveau Théâtre d'Angers, 17 au 25 mars 2010
Culturgest / Lisbonne, 8 au 10 avril 2010

La compagnie d’ores et déjà, groupe de jeunes acteurs réunis depuis 2002 dans un même esprit de recherche, travaille en collectif sur des textes – dernièrement Visage de feu de Mayenburg, Baal de Brecht – ou expérimente, sans œuvre préexistante, une écriture scénique fondée sur l’engagement individuel des acteurs : ainsi est né Le Père Tralalère.
Notre terreur, nouvelle création collective pour onze acteurs et six techniciens, présentée au Petit Théâtre, interroge la chute de Robespierre, sa mort, son dernier jour. Qu’est-ce que la Terreur ? Quel sillon laisse dans notre présent l'idéal de démocratie et de pureté des hommes de quatre-vingt-treize ? Comment regardons-nous cette « scène primitive » de la légende révolutionnaire ? A-t-elle un avenir ?
La création est en cours… avec comme paysage en ruines, la ville globale ; comme point de vue, la provocation ; comme situation, l’entrée de l’humanité dans la crise du capitalisme ; comme expérience du public, des luttes sociales gigantesques ; comme sources enfin, les procès verbaux des séances de la Convention, des historiens du XIXe siècle, des poètes du XXe – Brecht et Müller – … et les spectres de l’avenir.