Steven Cohen

Golgotha

Steven Cohen

Archive 2009
Centre Pompidou
4 – 7 novembrenov.
1/4

Golgotha
Conception et interprétation, Steven Cohen
Photos, Marianne Greber
Vidéo, Steven Cohen, Marianne Greber, Joshua Thorson et Jonas Pariente
Montage, Samuel Doux, Christophe Leraie et Steven Cohen
Lumière, Erik Houllier
Costumes, Steven Cohen
Production associée vidéos, Agathe Berman - Les Films d'Ici

Production, Steven Cohen
Production déléguée Latitudes Prod, Lille
Coproduction, Les Subsistances/Lyon ; Ballet Atlantique Régine Chopinot/La Rochelle ; le réseau Open Latitudes (Les Halles de Schaerbeek – Latitudes Contemporaines –L’Arsenic - Le Manège.mons /Maison Folie – Body Mind) avec le soutien du programme Culture de l’Union Européenne, Les Halles de Schaerbeek (Bruxelles _ Belgique). ; Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon ; Les Spectacles vivants-Centre Pompidou ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien du Département Afrique et Caraïbes et de CulturesFrance
Remerciements Agathe Berman, Les Films d’Ici et Patrick Barbanneau

Parallèlement à son travail de plasticien, Steven Cohen réalise depuis 1997 des performances volontiers perturbatrices, s’exposant – souvent de manière impromptue, voire importune – aussi bien dans des galeries, des musées ou des salles de spectacles que dans des lieux (champs de courses, centres commerciaux, rassemblements fascistes, etc.) moins homologués. Sud-Africain blanc, homosexuel et juif, n’hésitant pas à se qualifier lui-même de « monstre juif et pédé », il accorde une place prépondérante au questionnement identitaire et fait de son corps l’instrument premier de ses opérations artistiques.
Avec Golgotha, créé en réaction au suicide de son frère, victime selon lui de l’impitoyable machine économique de notre temps, Steven Cohen puise au plus intime pour « trouver une danse dans l'intervalle laissé vacant entre l'amoralité du commerce (chaque chose est à vendre) et les rituels de lamentation (tout s'achève dans la mort) ». Douleur et révolte se fondent ainsi en une ardente cérémonie païenne qui tend moins à dénoncer la société de consommation qu’à énoncer une déclaration d’amour et de foi. « Il ne s’agit pas ici de ramener les morts à la vie, mais de porter la mort jusqu'à la vie. »

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