Rodrigo García

Versus

Rodrigo García

Archive 2009
Théâtre du Rond-Point
18 – 22 novembrenov.

Versus
Une proposition de Rodrigo García
Avec Patricia Alvarez, David Carpio, Amelia Diaz, Ruben Escamilla, Juan Loriente, Nuria Lloansi, David Pino, Daniel Romero, Victor Vallejo, Isabel Ojeda
Lumière, Carlos Marquerie
Son, Marc Romagosa
Costumes, Belen Montoliu
Animation, Cristina Busto
Vidéo, Ramon Diago
Musiques,  Tape, Chiquita y Chatarra, David Pino, David Carpio
 


Production Sociedad Estatal de Conmemoraciones Culturales (SECC) avec la participation de Laboral teatro, Gobierno del Principado de Asturias
Coréalisation ; Théâtre du Rond-Point ; Festival d’Automne à Paris

Dates et lieux de tournée :
Nowy Teatr / Varsovie, 3 et 4 octobre
Théâtre Garonne / Toulouse,
les 25 , 26 novembre à 20h et 27, 28 novembre à 20h30

Versus : contre. Ce mot condense l'énergie féroce qui parcourt le théâtre de Rodrigo García, la stratégie poétique au cœur de son écriture depuis Fallait rester chez vous, têtes de nœud. Des images contre la surabondance d'images, des corps contre le formatage des corps, des mots contre le langage dominant, les symboles de la consommation de masse ; une entreprise de démolition jubilatoire, à laquelle peu de valeurs morales ou esthétiques résistent.
La scène est pour García le moyen de mettre le texte à l'épreuve d'un réel éclaté. Il ne s'agit pas de le jouer, mais de l'injecter comme un virus attaquant les illusions de la représentation. Charnel, percussif, entraîné par la répétition, l'invective, le verbe peut resurgir sur un écran, dans des bouches pleines, lors d'un corps à corps, d'une chanson. Le dispositif scénique se fait le catalyseur des contradictions traversant l'écriture : au centre du plateau, des livres – qui seront maltraités, dispersés, piétinés. Autour : un écran vidéo, des instruments, tour à tour utilisés pour bousculer notre perception du monde ou la saturer.
Dans Versus, tout peut commencer en parlant de pizzas, de foot, et soudain entrer en collision avec l'Histoire, rencontrer Goya, Franco, un singe, regarder un joueur de tennis et entendre parler d'amour, boire une bière et évoquer les relations entre humiliation et économie : « car nous voilà confrontés, en solitaire, à des instants toujours incomplets, à des réalités énigmatiques. »
 

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